La ville de Goma est en proie à une insécurité désormais inquiétante. Notez, 23 personnes tuées en l’espace d’une semaine. Ce qui fait que les habitants vivent dans la peur constante et les autorités semblent être dépassées par la situation.
En effet, fusillades, braquages, kidnappings et exactions se multiplient, semant ainsi la terreur au sein de la population. Les corps sans vie sont retrouvés chaque matin dans les rues, témoignant de la brutalité des attaques.
« On n’a jamais connu ça à Goma ! », s’alarme Wilfred Linjanja, jeune leader de Goma qui lance un appel pressant aux autorités au plus haut niveau pour qu’elles mettent en place des stratégies nouvelles et efficaces en vue de mettre fin à ce cycle de violence.
Des mesures insuffisantes et vers une ville fantôme
Malgré les différentes mesures prises par les autorités, telles que l’interdiction de circulation des motards après 18 heures, le renforcement des patrouilles et l’instauration d’un couvre-feu, la situation ne s’améliore pas. Conséquence : la population qui s’impatiente, perd confiance en ses dirigeants. Pourtant, le gouverneur est un officier militaire, de surcroît un général, et le maire c’est un policier. Mais leur action est inefficace.
Si la situation ne s’améliore pas rapidement, Goma risque de se transformer en une ville fantôme. Les habitants, excédés par l’insécurité, pourraient fuir la ville, laissant derrière eux un chef-lieu provincial déserté et livré aux criminels.
Les autorités doivent agir vite et fermement pour restaurer la sécurité à Goma et redonner espoir à sa population.