Contentieux électoraux des législatives provinciales à la Mongala : Crispin Ngbundu, Ruphin Mangbau, Jean Collin Makaka et Morgan Abongo réhabilités par le Conseil d’État !

Déculottés, le qualificatif paraît moins fort pour exprimer le ressenti qu’éprouvent en ce moment les corrupteurs du désormais ex-premier président de la Cour d’Appel de la Mongala, le juge Bukasa Mayele qui, en se compromettant pour quelques billets verts lui tendus gracieusement par des candidats sénateurs bien identifiés pour rendre une décision inique dans les contentieux électoraux artificiels des élections provinciales de la Mongala, avait oublié que le dernier mot revenait au Conseil d’État qui a rendu ses arrêts, vendredi 12 avril 2024, en réhabilitant tous les quatre députés provinciaux de la Mongala injustement recalés par cet ex-juge d’Appel.

L’attente a été certes longue, mais au regard des enjeux, cela valait la peine. Et samedi, la ville de Lisala chef-lieu de la province, était en ébullition car ceux qui ont cru avoir les moyens financiers pour acheter de députés provinciaux à travers les cours et tribunaux, se retrouvent mains vides malgré de milliers de dollars dépensés çà et là.

Toutefois, les connaissant, l’on peut être sûr et certain que d’autres batteries sont déjà mises en place pour cette fois-ci tenter d’acheter les consciences des élus provinciaux lors des élections de sénateurs et de gouverneurs.

Que reste-t-il de quelqu’un qui a tout perdu, ou du moins qui sent ou voit sa fin s’approcher à grand pas ?

Il est claire que le réflexe d’un mourant, c’est de s’accrocher à n’importe quoi pourvu qu’il prolonge ne serait-ce que de quelques poussières de seconde sa vie qui décline devant lui, impuissant et sans rien faire. Lui, qui autrefois puissant, « propriétaire » de la Mongala, faiseur des rois etc., se retrouve aujourd’hui la queue entre les pattes à la recherche de qui pourra le faire sortir de ce marasme.

C’est ici l’occasion de louer la bravoure de la première présidente du Conseil d’État, Mme Marthe Odio Nonde, qui a prouvé à la face du monde que les femmes peuvent faire mieux que les hommes. Ce Conseil d’État qui, il y a peu était instrumentalisé, se voit réhabilité par une dame intègre et surtout très observatrice.

  • Bendélé Ekweya té

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