S’il est vrai que dans la gestion des affaires de l’État il y a la continuité, il est aussi vrai que les responsabilités soient correctement établies en vue de la préservation de la dignité et de l’honneur. C’est le cas de la prétendue surfacturation du contrat de forage signé entre le ministère du Développement rural et le consortium Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad water que l’on a attribuée au ministre d’Etat, ministre du Développement rural, François Rubota. Et du coup, ses détracteurs ont pensé avoir eu une belle occasion pour l’éclabousser à travers médias et réseaux sociaux interposés. Erreur monumentale !
En effet, tel que le dossier est présenté, c’est comme si François Rubota a signé ce contrat dans la précipitation et a fait vite décaisser cette somme de 390 millions USD immédiatement en vue d’en tirer rapidement des dividendes et se remplir les poches. Ce qui n’est pas le cas.
Tenez, à sa prise des fonctions sous Sama Lukonde I, François Rubota trouve sur la table un certain nombre des dossiers, y compris le contrat avec le consortium Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad water signé en bonne et due forme par son prédécesseur, Guy Mikulu sous le gouvernement Ilunkamba.
C’est dans l’esprit de continuité des affaires de l’État qu’il fait le suivi de ce contrat comme c’est le cas pour celui des maisons préfabriquées au camp Tshatshi et ailleurs, relevant du programme des 100 jours. Pour ce faire, la vérification de conformité de ce contrat a été faite et le dossier comportait, outre une copie de contrat dûment signé par son prédécesseur, l’avis de non objection (ANO) établi par la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP) ainsi que l’attestation de capacité financière de Solidaire Banque. Documents obligatoirement nécessaires pour faire avancer un dossier.
Et prétendre que ce contrat de forage n’a pas été présenté par François Rubota au Conseil des ministres avant sa signature, c’est informer hasardeusement l’opinion car c’est un projet par lui hérité du gouvernement Ilunkamba. « Comment voudrait-on qu’il le fasse alors que c’est un dossier trouvé complet sur sa table à sa prise de fonctions ? », fait remarquer un membre de son cabinet qui précise toutefois qu’au Conseil des ministres, le minétat Rubota a, à son retour de Kisangani, présenté le rapport d’exécution des travaux par le consortium Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad ce, après la réception et l’inauguration des premières stations solaires de pompage et de traitement d’eau dans la Tshopo.
« …la première étape de réception provisoire des stations solaires de pompage et de traitement d’eau était celle des communes périurbaines de Kinshasa, la prochaine étape s’effectuera dans les provinces du Grand Equateur, à Lisala et Mbandaka, et du Grand Kasaï et du Grand Bandundu, notamment à Gungu et Kikwit » avait expliqué François Rubota à la réunion du Conseil des ministres en février dernier, donnant les spécificités techniques des ouvrages construits par Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad, qui ne comportent pas seulement le forage comme prétend-on le faire gober à l’opinion, mais aussi une unité de traitement d’eau et autres accessoires.
Contrairement au nombreux erroné avancé des ouvrages déjà livrés, il sied de préciser que Kinshasa-Kimpoko a réceptionné 9, la Tshopo en a réceptionné 32 le Grand Equateur va recevoir la semaine prochaine 30 et le Grand Kasaï en recevra 20 à la fin de ce mois d’avril. Et le contrat étant d’une durée de 5 ans, la capacité technique et financière sont rassurées, tous les matériels étant disponibles dans les entrepôts.
Quant à la prétendue surfacturation, lire l’article de Scooprdc.net : «Prétendue surfacturation des forages par Stever construct Cameroun Sarl : Intox par manque des TDR du contrat ».