Il s’est tenu le 29 mars dernier à Bruxelles, le Salon politique Africa. Ces assises auxquelles ont pris part au moins 35 pays du monde entier, ont tablé sur les droits civiques et politiques.
La RDC y a été honorée par la présence de la députée nationale Christelle Vuanga, élue de Kinshasa/Funa en sa qualité de présidente de la Ligue mondiale des parlementaires pour l’abolition de la peine de mort.
« Ce fût un honneur de pour moi de prendre parole au nom de la RDC au salon politique Africa sur les droits civiques et politiques », se flatte la députée d’Ensemble pour la République, parti d’opposition cher à Moïse Katumbi. En effet, comme Bertin Mampaka, ancien vice-président du parlement belge, actuellement sénateur et échevin, qui a dans le discours d’ouverture abordé le thème « New deal dans l’ambition européenne de l’Afrique », Christelle Vuanga a quant à elle, toujours dans le discours d’ouverture, parlé de la « femme comme outil du changement politique ».
Pour elle, le débat scientifique sur l’Afrique à la croisée des chemins, la Zone de libre-échange, les coups d’Etat, les élections, les conflits armés, l’utilisation du viol comme arme de guerre dans l’est du Congo ont été les sujets de discussion dans ce salon tenu dans la capitale belge ayant connu la participation de grandes et emblématiques figures à l’instar d’André Flahaut, ministre d’Etat et président honoraire de la Chambre de représentant ; de Jean de Wetter, directeur général d’Enabel (Agence belge de coopération ; de Salima Yenbou, membre du Parlement européen ; de Stefano Palmieri, vice-président de la section Union économique et monétaire et de la cohésion économique et sociale du Comité économique et social de l’’Union européenne ; de docteur Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique ; de Mme Tokozile Xasa, ambassadrice plénipotentiaire de la République d’Afrique du sud auprès des institutions du Benelux et de l’Union européenne ; et tant bien d’autres.
Elue pour la toute première fois en décembre 2018 et réélue en décembre 2023, Christelle Vuanga et son collègue Eliezer Ntambwe, restent les rares journalistes qui ont marqué la législature passée. Raison pour laquelle ils ont été réélus en décembre 2023 parce que jugés crédibles par leurs électeurs.