Par la Presse IGF.
Il s’est tenu, vendredi 5 avril 2024 un échange fructueux entre l’Inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete et les jeunes de différents partis politiques sans distinction d’obédience. C’est dans le cadre des journées d’échanges citoyens (10ème déjà) initiées par l’Inspection générale des finances (IGF).
Jules Alingete et ses invités ont échangé sur le thème « l’impératif de la lutte contre la corruption engagée par le président de la République ».
Faisant œuvre de pédagogie, l’IGF et chef de service, Jules Alingete accompagné de son adjoint, Victor Batubenga, ainsi que de l’inspecteur général des finances et coordonnateur, Herman Iyeleza, a édifié l’assistance sur le bien-fondé de cette institution qu’il dirige.
Il a avec ses collaborateurs présenté à cet auditoire, les missions d’organisation et le fonctionnement de l’IGF, son mode d’opération en tant qu’organe supérieur de contrôle des finances publiques placé sous la tutelle du président de la République ; mettant aussi en exergue les trois modes de contrôle dont fait usage l’IGF afin de lutter avec efficacité contre les détournements que sont le contrôle a priori, le contrôle concomitant et le contrôle a posteriori. Ils en ont démontré les exemples, les résultats produits depuis la redynamisation de l’IGF.
Au cours de ces différentes interventions ayant donné lieu, dans la partie interactive, à des échanges somme toute enrichissants, Jules Alingete a exhorté ces jeunes des différents partis politiques de la majorité comme de l’opposition à tourner le dos aux mauvaises pratiques de leurs aînés qui ont brillé par la corruption au détriment du pays qui n’en a tiré aucun bénéfice.
La haute direction de l’IGF a aussi établi la frontière existant entre la période d’avant et d’après redynamisation de l’IGF par le chef de l’Etat, avec à la clé les progrès réalisés qui ont contribué à redonner une image plus reluisante de cette institution qui n’existait autrefois que de nom.
Force est de constater comme l’a souligné Jules Aligente, une amélioration dans le comportement des gestionnaires relevant que l’IGF s’érige en redresseur de torts. Bien que c’est encore insignifiant mais au niveau du classement de la lutte contre la corruption, le pays a effectué un bond en avant.
A en croire le numéro un de l’IGF, la RDC dans l’Indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency International pour l’année 2023 est passée de la 172e position en 2019, à la 162e en 2023, gagnant ainsi 10 places dans ce classement mondial.
Cette progression est à mettre au crédit de l’intensification des efforts anti-corruption déployés par l’IGF depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.
Le chef de service de l’IGF a appelé les jeunes des partis politiques à ne pas prendre pour modèles les mauvais actes de corruption dans lesquels beaucoup de leurs aînés se sont illustrés. Et les a appelés à travailler pour une génération « zéro corruption » afin de contribuer à implémenter la bonne gouvernance afin de garantir un avenir radieux au pays.
Comme parlant d’une seule voix, Jules Aligente, Victor Batubenga et Herman Iyeleza ont invité toute la jeunesse des partis politiques présents à s’appliquer la vision du président Félix Antoine Tshisekedi dans le cadre de la lutte contre la corruption et à accompagner le gouvernement qui va être mis en place incessamment, afin de donner le meilleur résultat, particulièrement dans le domaine des finances publiques.
Selon Jules Aligente, le choix des jeunes des partis politiques est dicté par le fait qu’ils prendront les rênes du pays dans le futur et que c’est sur eux que repose le Congo de demain qui devra être dirigé par des hommes et des femmes suffisamment outillés afin de tordre le cou à la corruption et aux détournements des deniers publics.
Pour le superflic des finances publiques, nombreux sont gestionnaires des finances publiques réfractaires à la bonne gouvernance, car focalisés sur le mal et leur redressement ne sera jamais chose aisée.
Cette Journée d’échanges citoyens est la toute première de cette année 2024 et l’IGF ne pense pas s’arrêter en si bon chemin dans cette croisade engagée contre toutes les formes de corruption en sensibilisant toutes les couches sociales pour un Congo plus digne et davantage fort.