A une certaine époque, l’on se serait douté de l’attitude frisant la traîtrise que manifeste l’ancien rapporteur de l’Assemblée nationale sous la législature passée, le député MLC Lembi en association morbide avec le fédéral de la Mongala, Alakani, qui s’investissent pour que l’unique candidat sénateur choisi par ce parti ne passe pas. Cela, pour régler des comptes à un autre leader de ce parti qui pourtant, n’est pas candidat.
En effet, selon des sources internes de ce parti, pour torpiller les conclusions arrêtées par la haute hiérarchie du MLC au sujet des élections sénatoriales dans la circonscription de la Mongala, ces deux cadres du parti cher à Jean Pierre Bemba ont fait le choix d’aller en guerre contre le Parti, mieux contre le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense Nationale et Ancien Combattant, en le défiant on ne peut plus ouvertement.
Avec quatre élus provinciaux dans la Province de la Mongala, le MLC était sûr d’avoir un siège sur les quatre disponibles au sénat sans atermoiement. Or, dans ces indiscrétions qui ont fuité, l’on apprend que le député provincial Ngwata, membre de l’association de Lembi et originaire de la cité de Binga comme lui, roulerait actuellement pour Molendo Sakombi. Cette attitude accuse-t-on du côté du MLC, est une cabale montée par les deux incriminés, car le fédéral Alakani voudrait voir le nom de Michel Lingepo candidat désigné, soit remplacé par le sien. Et il est soutenu par son ami de longue date Lembi.
Et pourtant, après quatre cycles électoraux et une vingtaine d’année à la tête du MLC/Mongala, sieur Alakani, n’a jamais réussi à se faire élire même aux élections locales. Est-ce normal que ses frustrations dues à ses échecs à répétition soient mises sur les dos des autres ? Honnêtement, il devrait reconnaître son impopularité, mais curieusement à la place, ils organisent eux deux des émissions conjointes sur la Radio Liberté/Lisala, radio très proche du MLC, lesquelles émissions attaquent ouvertement, non seulement l’un des députés nationaux MLC de la Mongala, mais également le candidat sénateur choisi du parti, au grand dam de la population qui s’interroge sur la démarche de ces deux individus.
Serait-ce l’adage lingala qui dit que « mbeli na yo moko ekati yo ! », expression qui se dit de quelqu’un blessé par son propre couteau. Néanmoins, Jean-Pierre Bemba n’a pas encore dit son dernier mot face à cette insubordination de ses lieutenants et non les moindres. Dossier à suivre !