Lorsque la CENI a publié la liste provisoire des candidats gouverneurs, il a été observé le recalage de la candidature de Déo Kasongo, sous prétexte fallacieux qu’elle a été déposée hors délai. Du coup et sans se voiler la face, beaucoup d’observateurs de la scène politique congolaise ont soupçonné le coup lui fourré par l’UDPS, parti au pouvoir, sous label duquel Déo Kasongo tenait se présenter en tant que fils maison ayant l’ADN tshisekediste dans le sang, mais qui malheureusement a eu le choix sur une autre personne. Ce qui n’a pas découragé ni empêché Déo Kasongo à s’engager dans la course en indépendant.
Curieusement, à l’affiche par la CENI de la liste provisoire des candidats gouverneur de la ville de Kinshasa, l’on se rend compte que le candidat présenté avec pompe par la hiérarchie de l’UDPS aux militantes et militants comme celui ayant fait le choix du parti du pouvoir, s’est affiché avec son colistier dans la course en indépendant, comme la plupart de ses adversaires. Ce qui a suscité et suscite encore des murmures au sein de plusieurs fédérations de l’UDPS/Kinshasa et scandalise les combattants, visiblement désabusés. Le label UDPS fait-il honte pour ne pas s’afficher avec dans la course au gouvernorat ? Pourquoi ce candidat protégé et tant vanté de l’UDSP se cache-t-il derrière l’indépendant alors que le siège de député national qu’il occupe présentement au Palais du peuple il l’a obtenu au nom et sous le label de l’UDPS dans la circonscription de Kinshasa-Lukunga ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce camouflage ? Bon, ce sont leurs oignons à gérer dans leur propre cuisine, n’y foutez pas le nez !
Cependant, ce qui inquiète c’est le fait que ceux qui croient en la capacité de Deo Kasongo et voient en lui la volonté ferme de rhabiller Kinshasa de sa plus belle robe de « Kin la belle », s’interrogent sur le mobile de Denis Kadima à l’invalider et l’écarter dans la course en faveur d’un autre candidat dont on dit avoir versé la caution exigée de 10 millions de Francs congolais trois jours après avoir déposé sa candidature, les preuves de la Banque faisant foi ? Ce jeu malsain est une véritable entorse à la démocratie, pensent beaucoup d’observateurs.
Pourquoi la candidature de Deo Kasongo fait autant peur jusqu’à subir l’invalidation à la CENI alors qu’elle ordinaire comme tant d’autres ? s’interroge le journaliste Doux Jésus Beledu qui estime que cet acharnement contre la seule candidature du patron de la société DIVO qui parait sérieuse et crédible au Gouvernorat de Kinshasa, devient très ridicule et démocraticide. Non sans raisons, entant journaliste d’investigation, il démontre ce qui suit :
– Le 08 mars 2024, Déo Kasongo dit Divo, avait pris le jeton pour déposer les dossiers de sa candidature au niveau de la CENI. Les autres candidats aussi.
– La CENI avait accordé à partir de la réception du jeton, 5 jours aux candidats pour faire l’ajout, le retrait et la substitution des candidatures. Ce qui fut fait par Déo Kasongo dans le délai en complétant son dossier, confirmant sa candidature et mentionnant le nom de son colistier Guy Richard Malongo avec dossiers complets. Et les récépissés signés par la CENI existent.
– Avant de prendre le jeton, il fallait payer 10 millions de FC à une banque de la place. Ce qui fut également fait par le candidat gouverneur Déo Kasongo contrairement au candidat choyé par l’UDPS. Car, des sources dignes de foi renseignent par ailleurs que les autres candidats gouverneurs n’avaient même pas payé 10 millions à la banque au moment du retrait de jeton à la CENI. Ils ne le feront que trois jour plus tard et les documents existent.
La tentative de Denis Kadima et sa CENI d’empêcher Déo Kasongo à accomplir son rêve le plus noble de transformer la mégalopole en un havre de prospérité et de modernité, ne décourage pas ce dernier. Il a pris l’option de faire recours à la Cour constitutionnelle pour être rétabli dans ses droits surtout que le motif de « dépôt en dehors de délai » pour lequel il est recalé sera facilement balayé à la Haute cour, étant donné que les preuves prouvant le contraire existent.