Encore et toujours la CENI de Denis Kadima qui s’en fout de l’opprobre et excelle dans la production des scandales. Visiblement bras séculier de certains politiciens pour régler les comptes aux adversaires aux législatives nationales et provinciales de décembre 2023, Denis Kadima, le piètre de tous les présidents que la Centrale électorale ait eu en RDC, réédite l’exploit en écartant dans la course au gouvernorat de Kinshasa, la candidature de Déo Kasongo au seul motif fallacieux que cette candidature a été déposée en dehors du délai.
Faux et archifaux, rétorque le recalé Déo Kasongo sur son compte X (ex-Twitter) : « Alors que nous avons déposé le même jour que les autres candidats, on essaie de m’écarter de la course pour la énième fois.
Je comprends que la crédibilité de ma candidature fait peur.
Je vais faire un recours en bonne et due forme et nous devons tous ensemble faire confiance en la justice de notre pays, qui saura dire le bon droit.
Dieu reste sur son trône, au-dessus des hommes ».
Il est inconcevable et personne ne peut le croire qu’un candidat qui a annoncé plus d’un mois avant la sortie du calendrier de la CENI, son ambition ferme de diriger la ville de Kinshasa en vue de la transformer, puisse déposer sa candidature en retard.
Face au comportement de Kadima qui démontre publiquement qu’il répond aux ordres politiques en mettant la CENI au garde-à-vous, beaucoup d’observateurs se demandent pourquoi n’a-t-il pas dissimilé la leçon lui administrée par la Cour constitutionnelle qui a réhabilité 49 députés nationaux victimes de sa machination ?
En écartant la candidature de Déo Kasongo, candidat potentiel à l’élection du gouverneur de Kinshasa, tout le monde déniche facilement pour qui roule Denis Kadima. Suivez notre regard ! Mais l’espoir est encore permis pour le candidat injustement recalé parce que la Cour constitutionnelle existe, elle dira certainement le bon droit comme elle l’a fait pour les législatives en corrigeant l’injustice de la CENI.