Élections sénatoriales : Elysé Bokumuana éclaboussé par la société civile de la Mongala !

« Quid quid latet apparebit » est une expression latine qui voudrait dire tout simplement que « ce qui est caché apparaîtra ou sera connu ». Et c’est le cas de l’affirmer au regard des accusations graves portées par monsieur Atoba Mombidi Franck, activiste de la nouvelle société civile de la Mongala, résident à Lisala, contre le vice-ministre de Budget et député national Elysé Bokumuana Maposo. Les griefs de corruption scandaleuse, atteinte contre les intérêts de l’État, détournement de la main d’œuvre, trafic d’influence, intimidation des élus provinciaux et injustice sont portés contre ce dernier.

En effet, dans une lettre de sept pages adressée au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi et dont les ampliateurs sont : la ministre d’État à la justice, l’Administrateur général de l’ANR, le Procureur général près la Cour constitutionnelle, le Procureur général près la Cour de cassation et le Coordonnateur de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, ce représentant de la société civile éclabousse un Bokumuana déjà fragilisé par des révélations que la population de Lisala avait livré à Félix Tshisekedi lors de la campagne électorale.

Pour rappel, Elysé Bokumuana, alors candidat député national pour la circonscription électorale de Bongandanga et coordonnateur de la campagne de Félix Tshisekedi à Lisala, avait été conspué par la population, l’accusant d’être un voleur. Allusion faite aux fonds destinés aux infrastructures dans le cadre du projet de 145 territoires, ledit projet qui n’a rien réalisé dans les trois territoires que compte la province à savoir : Lisala, Bumba et Bongandanga.

Cette fois-ci, il est accusé avec l’un de ses fidèles, Fidel Tingombay, candidat gouverneur qu’il impose aux députés provinciaux comme unique candidat gouverneur, en trafiquant avec le nom du président Félix Tshisekedi comme parrain de ce candidat et donneur du mot d’ordre. Pour étayer ces accusations, ce leader de la société civile part de la situation du chef coutumier Jean Simon Bomposo, membre effectif du parti PUNA de Bokumuana que ce dernier a fait coopter à l’Assemblée provinciale à coup de billets verts ce, en violation de l’article 29 alinéa 4 de la loi n°15/015 du 25 août 2015, portant statut des chefs coutumiers qui interdit à un chef coutumier d’être membre d’un parti politique. Cette cabale est montée afin de bénéficier de la voix de ce monsieur lors des élections sénatoriales et des gouverneurs.

Du trafic d’influence, la dénonciation fait état de la propagation par sieur Bokumuana qu’il serait incontournable pour le régime dans la province de la Mongala. Et c’est à ce titre que sur une prétendue instruction du chef de l’État, il aurait invité tous les députés provinciaux à Kinshasa à ses frais, pour les instruire à voter seulement Fidel Tingombay Mondonga au poste de gouverneur de Province.

Pire encore, le vice-ministre sortant du budget affirme à qui veut l’entendre comme autre fois Noël Botakile, que le pouvoir, c’est à dire le chef de l’État, lui aurait confié la gestion de ladite province pour toute la législature. Il a affirmé par ailleurs, mentionne la lettre, que les autorités de l’UDPS-Tshisekedi sont dans sa poche. Et pour preuve, il a cédé gratuitement sa très belle villa située au quartier Socimat dans la commune de la Gombe à Kinshasa pour abriter le bureau du secrétaire général de ce parti présidentiel. Et qu’il assisterait financièrement et régulièrement plusieurs personnalités de ce parti, c’est ainsi que son mot et ses ambitions s’imposent.

En guise de conclusion, le président Franck Atoba de la nouvelle société civile de la Mongala sollicite l’invalidation pure et simple de la candidature aux sénatoriales de Bokumuana pour des faits ci-haut évoqués.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une