Par Papil.
Jean-Louis Metz Dickinson, c’est son nom. Il a été arrêté le jeudi 14 mars dernier et transféré à la prison centrale de Makala suite à une décision de justice pour avoir arnaqué un investisseur canadien. Montant de la forfaiture : 320 mille USD.
De nationalité haïtienne et se faisant passer par moment, pour un mauritanien, cet ami du ministre chargé du Numérique qui sillonne dans les couloirs de son cabinet, n’a pas bonne presse parce qu’accusé pour escroquerie. Fraudeur de calibre international et homme d’affaires à ses heures perdues, il a créée au Congo, deux entreprises: Izi Technologies gérée avec sa femme congolaise Marianne Bosewa et Ways Congo, filiale de Ways France pour servir d’appât afin d’arnaquer les investisseurs moyennant l’achat d’actionnariat ou montage de divers projets fantômes.
C’est ainsi qu’un investisseur canadien tombera dans le panneau avec un premier versement de 320 mille USD sur un total de plus d’un million de dollars sollicités. S’étant rendu compte de la supercherie, l’homme d’affaires saisira la justice de la RDC où opère son bourreau pour rentrer dans ses droits. Après une première arrestation, l’escroc obtiendra par raccordement frauduleux, une liberté provisoire. Jean-Louis Metz défendu par le cabinet Kolongele se la coulera douce en toute impunité avec une nouvelle adresse et une autre identité, se croyant protégé par son parapluie de ministre durant deux ans jusqu’à son arrestation la semaine dernière grâce au nouveau dynamisme que le chef de l’Etat est en train d’impulser au sommet de l’appareil judiciaire congolais.
Alors que le Président de la République sillonne le monde à la recherche d’investisseurs en même de booster l’économie du pays, plusieurs observateurs s’interrogent comment un ministre membre du parti présidentiel, ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat et praticien du droit, peut collaborer et laisser un escroc international condamné en RDC et en France salir son nom ? L’affaire qui date de 2020 a fait grand bruit au Canada dans les milieux d’affaires qui s’interrogent sur la sécurité des investissements au pays de Félix-Antoine Tshisekedi.
Pour sa part, la victime ne demande qu’une chose : être remboursé par ce malfrat alors que lui, préfère tenter de soudoyer sans y parvenir, les instances judiciaires au lieu de négocier un remboursement avec l’homme d’affaires canadien désabusé. Ce dernier, qui croit dur comme fer, à un véritable État de droit voulu par le président Tshisekedi espère rentrer dans ses droits conformément aux lois du pays en la matière. Et selon nos sources, des pressions seraient exercées sur le magistrat en charge du dossier pour relâcher cet arnaqueur. Dossier à suivre avec d’ autres révélations choquantes.