Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a présidé, ce jeudi 14 février 2024, la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). C’est le 5ième avenant de cette convention de collaboration conclue en avril 2008.
De manière concrète, l’avenant permet au gouvernement congolais de disposer de 7 milliards USD pour construire 6.000 Kms de routes dans 15 ans en RDC, en raison de 400 Kms par an.
Visiblement, ces travaux de construction vont démarrer dans un mois à Kinshasa dans le Grand Équateur, au Kasaï Oriental, au Haut-Lomami et au Lualaba.
Dans cette renégociation du contrat avec le groupement chinois, Il est prévu la construction en 2023-2024 d’une première route de Mbudi – UPN – Kimwenza – Ndjili Brasserie – avenue Ndjoko – Aéroport de Ndjili.
Ensuite, la deuxième route concerne Gombe – Long du fleuve – Aéroport de Ndjili. La troisième route va de Mbuji-Mayi – Mwene Ditu – Kaniama – Kalemie – Luena – Nguba. La quatrième route ira de Mbuji-Mayi – Kabinda – Kindu – Bukavu – Goma. Enfin, la cinquième route sera Akula au Grand Equateur.
Rappelons par ailleurs que depuis le mois de février 2023, dans un rapport rendu public par l’Inspection générale des finances (IGF), celle-ci mettait en évidence d’importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en RDC, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays. L’IGF, le gendarme des finances publiques congolaises, avait ainsi relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de « contrat du siècle ».
Dans la réalisation dudit contrat, l’on note la “modicité des investissements des infrastructures”, l’une des bases principales qui a amené à cette révision dudit contrat.