Dans l’exercice de ses fonctions de Chargée des relations publiques du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, Mme Bibiche Kabengele a pris part, mardi 12 mars 2024 dans la matinée au Palais de la Nation, à une importante réunion stratégique en vue des préparatifs des activités commémoratives du cinquantenaire du « Rumble in the Jungle » ; surnom attribué par les Américains au combat de boxe dit « combat du siècle » ou combat dans la jungle » qui avait opposé le 30 octobre 1974 au stade Tata Raphaël alors stade du 20 mai, les Américains Georges Foreman (25 ans) et Mohamed Ali (32 ans) pour le championnat du monde de poids-lourds WBA et WBC détenus alors par Foreman.
Comme à l’époque, l’Afrique noire n’était connue de l’Amérique et du reste du monde que par ses drames (épidémies, ségrégation raciale, instabilités politiques etc…), elle avait par le truchement du président Mobutu relevé le défis de vendre un autre visage de l’Afrique noire et en l’occurrence, l’image de la République du Zaïre, redevenue République démocratique du Congo.
En effet, tous les historiens du monde sont unanimes que pendant 30 jours de septembre à octobre 1974, le Zaïre était au centre d’intérêt dans tous les cinq continents étant donné l’enjeu de ce combat qui avait été remporté par Mohamed Ali par KO au 8ième round. D’où l’importance que revêt cette page glorieuse de l’histoire de la RDC à travers la commémoration de cet événement qui trouve d’ailleurs déjà un écho favorable auprès de divers sponsors qui se bousculent au portillon.
Et d’après Madame Bibiche Kabengele, la RDC a plusieurs défis à relever et ce, quasiment dans tous les domaines, comme ne cesse de le redire le Chef de l’État. Sur ce, chaque Congolais devait apporter sa part à l’édifice Congo. Il est vrai que la RDC est agressée par le Rwanda à l’Est, mais cela ne doit pas empêcher que chacun fasse son travail. Malgré la guerre, le médecin doit être à l’hôpital, les enseignants à l’école, les professeurs à l’université, les étudiants, les élèves et ainsi de suite. Que chacun fasse ce qu’il doit faire c’est aussi cela l’attitude de gens qui ne veulent pas abdiquer. De gens qui malgré les atrocités sont prêts à se lever et prouver à la face du monde que la RDC a un rang à tenir dans le concert des nations.
« … En 1974, le Zaïre était considéré comme une jungle partant du contexte de ce combat, 50 ans plus tard nous sommes la RDC et le président Tshisekedi se bat pour élever le niveau du pays à travers des multiples réformes et réalisations entamées sur l’étendue nationale telles que les infrastructures sportives. Cette opportunité est bien choisie pour faire passer un message positif de la RDC d’aujourd’hui : Un géant qui renaît de ses cendres… Car ledit événement marque le cinquantenaire du combat du siècle. En outre, un musée sera créé au stade Tata Raphaël et pourra recevoir des touristes en partageant quelques éléments historiques, des témoignages et des souvenirs« , a livré en substance la chargée des relations publiques de Félix-Antoine Tshisekedi.
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, ce combat était connu sur toute la planète partant de l’occident à l’orient, c’est une manière pour les Congolais de repeindre le blason de la patrie à l’instar de ce que fait actuellement Francis Nganou pour son pays le Cameroun qui est aussi en guerre dans sa partie nord et voire le Nigéria avec Boko Haram dans le nord de ce pays. Mais ces pays répondent présent à toutes les manifestations culturelles et sportives de la planète. N’est-ce pas que la CAN fut un événement festif ? N’est-ce pas que les joueurs congolais s’en ont servi pour passer un message fort à travers le monde? Et j’estime que le cinquantenaire du combat du siècle est l’une des voies stratégiques pour valoriser l’image de la RDC. Plusieurs activités culturelles et sportives sont prévues pour cette période et nous comptons sur les RDCongolais d’ici et d’ailleurs pour appuyer cette initiative qui s’inscrit sous le haut patronage du président de la République » a-t-elle conclu.
Il faut dire que cette réunion a connu la participation des ministères de Sports et loisirs, de la Culture et arts et celui du Tourisme autour de plusieurs chefs de services et départements de la présidence de la République.