La Commission électorale nationale indépendante (CENI), mieux son président Denis Kadima dicté et téléguidé par des mains noires, avait voulu fabriquer ses propres députés nationaux à Mbuji-Mayi en débarquant malencontreusement et injustement les meilleurs élus de ce chef-lieu de la province du Kasaï oriental aux législatives nationales du 20 décembre dernier : Me José Mpanda Kabangu, actuel ministre de l’Agriculture, et Maurice Tshikuya, ancien directeur général de l’INPP. Mais la Cour constitutionnelle a réparé cette injustice en les réhabilitant et rétablissant dans leurs droits. Elle les a proclamés définitivement élus en lieu et place des fabriqués de Kadima.
En effet, après les élections du 20 décembre 2024 et les compilations faites dans les différents états-majors des partis et regroupements politiques à Mbuji-Mayi, Me José Mpanda Kabangu et Maurice Tshikuya occupaient les deux premières places, suivis de Ngoyi Kasanji et Tobie Kalubi. Les deux sièges restants sur les six de cette circonscription devaient revenir à l’UDPS et à l’un des autres regroupements dans la course, suivant le principe de la proportionnelle instaurée par la loi électorale. Mais curieusement, lors de la proclamation provisoire, les meilleurs élus ont été débarqués.
Le très crédible média en ligne Ouragan.cd, citant ses câbles au sein de la CENI avait révélé en titrant “Scandale aux législatives nationales à Mbuji-Mayi : Denis Kadima nomme Adèle Kabena, Christian Mudiayi et Florent Ngandu !” le 15 janvier dernier, un complot ourdi contre les deux précités par ceux qui veulent se faire des roitelets au Kasaï oriental, le jour même de la proclamation, pendant que le match de la CAN se jouait et que la population attendait sa fin pour suivre les résultats provisoires. Les résultats avaient été tripatouillés en ce moment-là, selon ce média très crédible. (https://www.ouragan.cd/2024/01/scandale-aux-legislatives-nationales-a-mbuji-mayi-denis-kadima-nomme-adele-kabena-christian-mudiayi-et-florent-ngandu).
Réagissant à chaud à cette victoire rétablie par la Cour constitutionnelle, Raphaël Kazadi Nduba, directeur de campagne de Me José Mpanda a déclaré : “Dans mon message du 14 janvier 2024, j’avais demandé à toutes nos bases de rester calme et que l’affaire n’était pas finie, nous devrions obéir aux lois du pays. Nous sommes allés introduire notre requête à la Cour constitutionnelle avec des arguments qu’on ne pouvait pas échouer. Aujourd’hui c’est une joie immense, joie immense parce que la Cour a dit heureusement et exactement la justice. José Mpanda est rétabli parce qu’il a été effectivement élu par la population de la ville de Mbuji-Mayi. Mais des gens de mauvaise volonté avaient voulu gâcher cette fête, gâcher cet événement. Mais nous, comme nous avions cru jusqu’au bout à la vérité des urnes, nous savions que nous allions être rétablis”.
Autorité morale de Congo Espoir, José Mpanda n’est pas seul à récupérer honnêtement son siège à l’Assemblée nationale. Le gouverneur du Haut-Uélé Christophe Nangaa et l’honorable Tuku de Poko au Bas-Uélé ont également été rétablis dans leurs droits. Par contre, Congo Espoir a perdu un siège à Tshilenge. Serge Kanyinda Fontshi a été débarqué en faveur de Freddy Tshibangu de l’UDPS/Tshisekedi.
Quant à Maurice Tshikuya, la justice divine ayant conduit les juges de la Cour constitutionnelle, il devra siéger valablement au Palais du peuple en remplacement de Christian Mudiayi. Il est du même regroupement AABG (Actions audibles pour la bonne gouvernance) que le professeur Adolphe Lumanu.
