Lubefu : Viol, tortures des civils et pillage commis dans le village de Dima, le député national Hippolyte Ndjadi exige des sanctions contre l’auditeur militaire de garnison de Lusambo et ses hommes !

Samedi 02 mars dernier vers 2h00 du matin, des militaires envoyés par l’auditeur militaire de la garnison de Lusambo ont fait irruption, à Lubefu-centre, au domicile du Chef Omana du groupement de Lombela. Ne l’ayant pas trouvé, ils ont violé sa femme et emporté plusieurs biens de valeur, notamment une importante somme d’argent, un colis de diamant, les dents et la peau de léopard, la peau de crocodile et tous les autres symboles du pouvoir traditionnel de ce chef coutumier. 

Après l’étape de Lubefu-centre, ces militaires se sont rendus au village Dima, chef-lieu du groupement de Lombela, à 75 km de Lubefu, à la frontière avec le territoire de Lubao. Là, ils ont terrorisé la population, tirant des balles en désordre. Ces militaires ont arrêté sieurs Okenge Alonge, Wembo-wa-Wembo, On’okoko Longenda, Lowa Swa, Malutshi Baron et Swa Tamwe, Prince Kasongo et le pasteur d’une église locale de Dima. Ils ont été torturés sérieusement par ces militaires de l’auditorat militaire de garnison de Lusambo qui ont emporté plus de 40 chèvres de la population vers le chef-lieu de territoire de Lubefu où ils les ont vendues, confie-t-on à Scooprdc.net, au prix de 250.000FC.

Face à ces exactions et violations graves des droits humains, l’élu de Lubefu, Hippolyte Ndjadi exige le retour immédiat de ces militaires à Lusambo et la restitution de tous les biens ravis à la population.

Ce député national de Lubefu s’étonne qu’en ce mois dédié à la femme, les femmes à Lubefu continuent à être violées par ceux qui sont censés les protéger. Tout en lançant un appel pathétique aux organisations de défense des droits de la femme et des droits humains pour vibrer à l’unisson en vue de condamner ces violations graves, en traduisant en justice leurs auteurs, Hyppolyte Ndjadi a mis en place un collectif d’avocats pour défendre la cause de toutes les victimes.

  • Bendélé Ekweya té

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