C’est un coup de couperet contre les détracteurs de l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, la déclaration du président de la République, Félix Tshisekedi, faite au cours du briefing avec la presse, ce jeudi 22 février 2024 : « l’IGF, c’est ce chien méchant qui aboie à la moindre bêtise ». Une véritable ascension du numéro 1 de l’Inspection générale des finances qui est ces derniers temps la cible des prédateurs des deniers publics que l’on peut assimiler à ces bandits aux machettes qui créent désolation et endeuillent certaines familles dans la ville de Kinshasa, communément appelés « kuluna » .
En effet, les détracteurs de Jules Alingete ont recruté une armée numérique pour salir ce dernier avec des dossiers prétendument sales mais qui n’en sont pas en réalité, juste pour nuire à sa réputation. C’est par exemple ce tract qu’ils ont fait circuler dans les réseaux sociaux, passé comme une dénonciation du Comité de surveillance des finances Publiques le 19 février 2024 auprès du PG près la Cour de Cassation, de la prédation des entreprises privées, de corruption et de blanchiment des capitaux à l’encontre d’Alingete. Un tract parce un document anonyme, non signé et sans accusé de réception. Pire et ridicule que cela puisse paraître, ils balancent des reçus qu’ils attribuent à l’IGF mais avec des signatures très différentes de la même personne incriminée.
Cette campagne de diabolisation intervient juste après que les inspecteurs des finances ont coincé le ministre de l’EPST dans la gestion des frais de participation à l’examen d’Etat, chiffrés à plusieurs dizaines de millions de dollars américains. Et il est clair que c’est ce dernier qui a activé son armée numérique pour discréditer l’IGF. Non sans raison, les journalistes et la presse utilisés par Tony Mwaba sont de son obédience. Malheureusement pour lui, les propos du président de la République démontrent qu’il apprécie et applaudit le travail de l’IGF.
Ce qui est plus encourageant pour Jules Alingete ce que à chaque discours ou sortie médiatique du président de la République, il fait souvent des éloges sur le travail de l’Inspection générale des finances. Et bien avant la déclaration de Fatshi de ce jeudi 22 février dernier, l’IGF s’est montré très serein malgré toutes les attaques malveillantes sur sa personne. Sur son compte X, il a mentionné : Rien alors rien ne pourra briser notre détermination à lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique. L’avenir de notre pays en dépend.
Il faut signaler que dans le dossier EPST qui accable Tony Mwaba, outre l’IGF, le président de la République a, par l’entremise de son directeur de cabinet, adjoint la Cour des comptes pour enquêter sur les frais de participation à l’examen d’Etat dont on accuse le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, de détournement.