Gouvernance de la ville de Kinshasa : Déo Kasongo veut apporter une nouvelle touche !

Kinshasa n’est pas n’importe quelle ville de la RDC, c’est la vitrine de notre pays. Le prochain gouvernement provincial devra concentrer son action prioritairement autour de deux axes principaux : Transport et propreté. Tel a réfléchi à haute voix, Isidore Kwandja, directeur national du Comité national des jeux de la francophonie (CNJF) sur son compte X (Twitter).

Organisateur des IXièmes Jeux de la francophonie à Kinshasa, Isidore Kwandja estime que la capitale RD congolaise mérite mieux et qu’il faudra rectifier le tir en confiant cette méga-cosmopolite aux mains managérialement expertes. Du coup, Déo Kasongo réagit hasardement sur son compte X : « Je suis prêt ».

Ce court et simple message mais laconique n’a laissé guère de doute quant aux ambitions de Deokas, comme l’appellent ses proches, de briguer le gouvernorat. D’ailleurs non sans raison, car en 2019, il avait ambitionné diriger la ville de Kinshasa, mais les calculs politiques et politiciens avaient fait que le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) l’accorda à Gentiny Ngobila dont la gestion est décriée de toutes parts.

Bien avant « Je suis prêt », Déo Kasongo avait manifesté son ras-le-bol sur la gestion de la ville de Kinshasa en écrivant sur son X « Les Kinois ont perdu 5 ans dans une ville qui n’a pas changé… » comme titre de sa réflexion, avant de développer : « Ils avaient promis de faire mieux que nous, mais la ville de Kinshasa n’a pas changé… Notre projet était le meilleur mais ils avaient préféré un choix politique plutôt qu’un choix de raison, et finalement Kinshasa n’a pas changé… À part les projets poussés singulièrement par le Chef de l’Etat lui-même en direct, Kinshasa n’a pas changé…Alors doit-on continuer à les regarder nous proposer des choix dont nous savons que rien de bon n’en sortira pour les prochaines 5 années ? ».

Il est clair qu’avec « Je suis prêt », le responsable de la salle des spectacles «Showbuzz» a envoyé un signal énigmatique qui laisse présager une indication de sa volonté de convoiter l’hôtel de ville.

Déterminé à transformer la mégalopole en un havre de prospérité et de modernité, Kasongo a toujours promis une approche centrée sur l’action et des solutions concrètes pour relever les défis les plus pressants de la ville. « Avec des idées innovantes et des actions concrètes, beaucoup de discipline et du sérieux, il est possible de rendre notre ville de Kinshasa agréable à vivre, plus sécurisée, propre et moderne. C’est un devoir citoyen », avait-t-il déclaré lors des pluies diluviennes du 26 décembre 2023 causant 5 morts.

Défis pour un gouverneur d’après Ngobila

selon Isidore Kwandja, l’organisateur des Jeux de la francophonie à Kinshasa, avec un plan d’action stratégique et une gestion axée sur les résultats, il est possible de rendre la ville de Kinshasa propre, verte, sûre et agréable à vivre d’ici 2030.

Il est inconcevable, selon lui, que la ville soit caractérisée par une circulation infernale et des embouteillages à cause de mauvais état des routes, de la conduite inappropriée, de ronds-points et feux de signalisation insuffisants, de non-respect de feux de signalisation et passage à piéton, du laxisme des policiers de circulation routière, de mauvais stationnements, de voies secondaires inexistantes et de conduite délinquante des motards (wewa).

Il est aussi inconcevable que la ville soit très sale tout simplement parce que l’on laisse faire les citoyens jeter où ils veulent les immondices obstruant les rivières et

bouchant même les caniveaux censés drainer les eaux de pluie et autres de ménage.

Tout ça peut changer avec un gouverneur dynamique ayant des sanctions fortes comme méthode de gestion, capable de formater le mental des Kinois en vue de les rendre plus citadins et civilisés comme ailleurs où sachets, bouteilles d’eau vides ou encore peaux de banane et autres déchets ne sont pas jetés dans la rue.

Déo Kasongo sera-t-il ce gouverneur-là dynamique et capable de combattre l’impunité ? Possible si les députés provinciaux qui sont des électeurs des gouverneurs, osent avec lui.

  • Bendélé Ekweya té

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