Les membres du Comité de pilotage du Projet de Renforcement des Infrastructures Socio-Économiques (PRISE/ phase Il) ont validé le plan de travail et budget annuel en présence des représentants de ministres et ainsi les secrétaires généraux de ministères concernés. Ce, au cours d’une réunion tenue ce mardi 20 février 2024 au Cercle Elaïs dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
En effet, pour cette deuxième phase, le projet va se concentrer sur les cinq provinces ciblées, à savoir : Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Lomani et Maniema. Le PRISE va mettre en œuvre son objectif généralement qui est celui de l’amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires, ainsi que la résilience des populations congolaises.
Ce projet vise à améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les zones rurales des provinces ciblées. Il en est de même de l’amélioration des taux de scolarisation et d’accès aux soins de santé des populations ; et également le renforcement de la capacité des différents acteurs du secteur.
D’après les statistiques en chiffres, les bénéficiaires directs des résultats du projet, lancé le 15 février 2023, sont les populations rurales estimées à 870.908 personnes, réparties dans 10 provinces de la RDC. D’un coût total de 55,77 millions USD dont 50 millions financés par un prêt FAD et 5,77 millions par la contrepartie du gouvernement, le projet sera exécuté sur une période de 5 ans.
Partant de sa situation climatique et l’immensité de son territoire, la RDC dispose de 52 % des réserves d’eaux douces de surface d’Afrique. La RDC possède, en outre, 23 % de ressources hydriques renouvelables du continent. Mais l’annuaire statistique 2020 de la RDC renseigne, par contre, en milieu rural, que la proportion des ménages ayant un accès durable à une source d’eau de boisson améliorée est de 30,9%, et celle utilisant des toilettes hygiéniques est de 22,5% en milieu rural. La zone d’intervention du projet possède un important potentiel agricole et agro-industriel.
Ce projet quinquennal permet à assurer l’amélioration des taux de scolarisation, en vue de la réduction des écarts entre garçons et filles au primaire et secondaire (La scolarisation des filles est de 67%, en ce qui concerne l’école primaire et de 33% pour l’école secondaire, alors que les garçons sont respectivement de 70% et 44%), à l’accès aux soins de santé, à la réduction du taux de mortalité maternelle (473/100.000 naissances vivantes en 2020) et au renforcement de la capacité des acteurs du secteur, notamment les provinces et les entités territoriales décentralisées dans la prise en main de leurs compétences en matière d’organisation du service public de l’eau. A travers ce projet, précise-t-on, le gouvernement poursuit les efforts de mise en œuvre du programme national AEPA en milieu rural élaboré avec l’appui financier de la Banque mondiale.
Soulignons que ce projet piloté par le coordonnateur, l’ingénieur Déo Nsunzu, a impacté positivement sur la réélection massive du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le Kasaï.