Les visées expansionnistes du président rwandais Paul Kagame sur les terres de la République démocratique du Congo obligent les Congolais à plus de vigilance et de détermination, pour ne point céder le moindre centimètre des 2.345.410 km2 hérités des pères de l’indépendance le 30 juin 1960.
A ce jour, le compte n’est pas bon parce que le Rwanda contrôle des pans entiers du territoire congolais dans le Rutshuru, le Nyiragongo et le Masisi avec l’expédition des terroristes du M23.
L’une des missions de « Hitler des grands lacs africains » est de déstabiliser durablement l’est congolais faisant fuir les populations, puis procéder à l’implantation des Rwandais sur les terres abandonnées puis pousser pour obtenir un référendum en vue de faire de ces terres un nouvel État ou carrément les annexer au Rwanda.
Cette « stratégie du chaos » se trouve à un stade avancé mais le plus grand obstacle à la réalisation complète de ce plan machiavélique est le refus du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de jouer, même inconsciemment, le jeu de l’ennemi.
En parfaite symbiose avec le peuple traduite par le vote massif de 73,47% de suffrages lui accordés, ses électeurs ont décidé de passer eux aussi à l’action.
De manière spontanée, des jeunes manifestants ont brûlé des pneus devant les ambassades notamment des États-Unis et de la Grande-Bretagne, accusées de complicité avec Kigali dans l’entreprise de prédation qui dure trois décennies dans l’est congolais.
Un état d’esprit
Parmi les stratégies adoptées, les Congolais ont décidé de manifester partout où ils se trouvent pourvu que le message contre le silence de la communauté internationale passe.
Les Léopards ont donné le ton. Dans les médias, la campagne « Pas un centimètre » ne sera cédé ni laissé au Rwanda encore moins à n’importe quel projet de création ex-nihilo d’un État est lancée.
La campagne « Pas un centimètre » est un état d’esprit d’un peuple qui se prend en charge face au complot international visant son existence. L’enjeu est vital parce qu’il faut choisir entre exister ou disparaître.
Cette campagne est plus un accompagnement des forces armées. Elle ne se réduit pas seulement à ce cri. Elle va au-delà avec des actions de terrain, voire des soutiens de toutes les formes pour pousser l’armée nationale à la victoire.
La fin de l’agression est proche. Les observateurs lucides s’accordent sur ce point. La volonté d’en finir militairement avec cette guerre, injustement imposée aux Congolais suivant la ligne tracée clairement par le peuple dans son vote du 20 décembre, est visible.
L’appropriation de la défense du territoire par le peuple manifestée à travers différentes initiatives est à prendre au sérieux par les décideurs de New-York, Genève, Bruxelles, Addis-Abeba mais aussi Washington, Paris, Bruxelles, Londres et Québec.
Les Congolais ne sont plus dupes. Ils sont déterminés à faire échec au projet sous-traité par Kigali. Les commanditaires que sont les multinationales, soutenues par leurs Etats respectifs, doivent s’attendre à une farouche résistance d’un peuple qui n’a plus rien à perdre.