RDC – Politique : Sur qui Fatshi peut compter pour la réussite de son nouveau mandat ?

Réélu pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans son discours d’investiture du 20 janvier dernier, promis d’user de tout son pouvoir pour que « les erreurs du passé ne se reproduisent plus ».

Pour ce nouveau quinquennat qui court jusqu’en 2028, le président de la République s’est fixé six principales priorités qu’il veut voir se réaliser. C’est notamment la création de plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entreprenariat des jeunes ; la protection du pouvoir d’achat de ménages en stabilisant et en maîtrisant le taux de change ; l’assurance avec plus d’efficacité de la sécurité du territoire national, des populations et de leurs biens, en restructurant l’appareil sécurité ; la poursuite de la diversification de l’économie et l’accroissement de sa compétitivité ; la garantie à plus d’accès aux services de base ; et le renforcement de l’efficacité des services publics.

Et pour parvenir à réaliser ces objectifs nobles ce, dans la logique d’éviter les erreurs du passé constituées aussi du mauvais casting d’hommes et de femmes, le président de la République a cette fois-ci plus besoin des hommes et des femmes de missions et de devoirs, plutôt que des hommes et des femmes de pouvoir pour le pouvoir.

En effet, le président de la République devra miser sur des hommes et des femmes parmi des valeurs sûres de la génération montante connues qui ont prouvé leur efficacité et leur savoir-faire par le passé et qui se révéleront tout aussi efficaces à l’avenir en s’attelant sereinement à la matérialisation de sa vision. Pas seulement de politiques, mais aussi et surtout des technocrates à l’instar d’Isidore NKwandja qui venait d’organiser avec brio les IXièmes Jeux de la francophonie, de Jésus-Noël Sheke, l’entrepreneur qui a monté le podium papal, de Déo Kasongo très ancré dans l’entreprenariat et tant d’autres jeunes comme Eric Tshikuma, Ted Beleshayi, Thierry Monsenepwo, Constant Mutamba, qui ont de quoi prouver sans aucun complexe.

Partant de l’adage selon lequel « l’on ne change pas l’équipe qui gagne », le président de la République devrait aussi maintenir dans la prochaine équipe gouvernementale, des « warriors » qui ont été efficaces et inscrits dans sa vision. C’est notamment Patrick Muyaya de la Communication et médias, Julien Paluku de l’Industrie, José Mpanda de l’Agriculture, Eve Bazaïba de l’Environnement et Tony Mwaba de l’EPST qui peuvent bien l’aider à conserver les acquis du premier mandat.   

Somme toute, le prochain gouvernement devrait être composé des hommes et des femmes loyaux et pétris de connaissances, de compétences, d’expérience et de savoir-faire, capables de livrer la marchandise en termes d’efficacité, d’efficience et de performance.

  • Bendélé Ekweya té

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