Messe noire en perspective de la formation du nouveau gouvernement : La tête de Muyaya mise à prix gratos !

Tiré de Le Grognon Manager.

L’on réclame au gouvernement d’inclure dans le budget de l’Etat un soutien en faveur des organes de presse, à compter de cette année 2024. Mais, jusque-là cette question n’a pas encore trouvé un début de solution, d’autant plus qu’on est qu’au début et de l’année et de la nouvelle mandature du président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Malheureusement, les oiseaux de mauvais augure commencent à s’agiter et à se démener comme un diable dans un bénitier, pour sans doute forcer la main au gouvernement. Pourtant, l’on sait que cette question ne pourrait éventuellement être résolue que par le gouvernement à venir, après celui des «warriors» déjà en fin d’exercice.

Plus grave, sans preuve aucune, d’aucuns prétendent qu’en RDC l’aide directe et indirecte à la presse a toujours été budgétisée à hauteur de 2.000.000 USD chaque année, à l’effet de soutenir tous les organes et toutes les entreprises de presse. Si cela était vrai, ce serait un secret de polichinelle. Malgré tout, ne voyant rien venir, ceux qui croient être dans le secret et qui sont agités du désir de toucher le gros lot, tendent à pointer un doigt accusateur sur le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya. Et, en perspective de la formation du nouveau gouvernement, ils mettent gratuitement sa tête à prix.

Pour eux, depuis qu’il est au gouvernement le ministre aurait sucré systématiquement les fameux 2.000.000 USD d’aide directe et indirecte aux médias. Et cela malgré la présence et la vigilance de l’IGF Jules Alingete. Quelle aberration !

Heureusement que les esprits sensés et réfléchis ont vite compris que le ministre est victime des critiques acerbes sans fondement et des accusations sans preuve qui ne peuvent pas résister à un examen approfondi. Ce sont donc des balivernes que certaines coteries veulent faire passer pour des vérités.

Mais ceux qui trouvent du plaisir à cancaner sur le dos du ministre refusent de s’arrêter en si mauvais chemin.

Les voilà donc qui accusent encore Muyaya d’avoir trouvé un nouveau pactole dans ses briefings auxquels ne seraient invités que des journalistes de son obédience. Dans leur donquichottisme de mauvais goût, ils font de l’amalgame et accusent le ministre de faire montre de partialité et de les empêcher de toucher un «coupage» à ses briefings.

Ces chasseurs de cette pratique honteuse de «coupage» vont même jusqu’à mettre sur le dos du ministre la banqueroute, la faillite ou la disparition de certains médias. Et ils dévoilent complètement leurs intentions néfastes de nuire au ministre quand ils prônent son exclusion de la prochaine équipe gouvernementale.

S’il est vrai que les propos injurieux ne peuvent pas perturber la personne qui n’a rien à se reprocher, cela pousse quand même à chercher dans quelle direction l’homme du nouveau narratif a plus excellé pour ainsi gêner ses détracteurs. Et cela a été trouvé : par sa verve oratoire quand il s’agit de l’intégrité territoriale de son pays, Patrick Muyaya a contribué grandement à acculer l’ogre de Kigali sur la défensive.

Et la parade a été vite trouvée : veiller par tous les moyens que Muyaya ne garde pas son portefeuille ministériel dans le prochain gouvernement de la République. D’où toutes ces attaques gratuites pour parvenir à leur fin. Mais, à malin, malin et demi. On sait dans quel laboratoire sont apprêtées ces attaques. Gare aux suppôts rwandophones de l’ogre qui se cachent dans la corporation. Allez voir dans les bishiebe-tshiebe… Mais, les mauvaises langues peuvent continuer à cracher des crapauds, la vérité, elle, est têtue et reconnaît que Patrick Muyaya a été incontournable dans la gestion communicationnelle des derniers grands événements qu’a vécus la RDC. C’est le cas de la visite historique du pape François 1er à Kinshasa, des 9mes Jeux de la Francophonie, de l’organisation du scrutin du 20 décembre 2023, sans oublier la crise entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, par M23 interposé.

Et pour couronner son jeune parcours politique, Patrick Muyaya est l’un des candidats les mieux élus à la députation nationale à Kinshasa. Rien d’étonnant dès lors qu’il fasse des jaloux. Mais, comme le proverbe le dit si bien, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une