FECOFA : La gestion  de CONOR pire que celle d’Omari et de Tshimanga ! 

Depuis plusieurs décennies, l’instance faîtière du football congolais  est devenue une référence d’une gestion boiteuse. Intervenant personnellement sur la gestion interne de la  FECOFA, la Confédération africaine de de football (CAF) avait décidé de mettre en place un comité de normalisation. Chose faite ! 

Venu dans la peau d’un agneau avec pour mission de normaliser les choses à la Fédération congolaise de football Association (FECOFA), le Comité de normalisation (CONOR) a fait sortir son vrai visage d’un loup tyran, une fois aux affaires avec une gestion opaque de la FECOFA. 

Et comme il fallait s’y attendre, parmi les nombreuses victimes de cette gestion, nous avons  les présidents des Ligues ou entités sub-délégataires ainsi que les agents et cadres de la FECOFA qui accusent trois mois d’arriérés de salaire.

D’après les informations tirées des  sources viables, l’enveloppe allouée pour la subvention des ligues par la FECOFA qui a toujours existé depuis l’époque Omari (3000$) et doublée par le comité Tshimanga (6000$), n’existe plus que de nom depuis l’avènement du CONOR. Ce, malgré plus de 3 millions USD laissés par le comité Tshimanga. 

Les ligues ne reçoivent plus les frais de fonctionnement et ne fonctionnent plus que par une quote-part, leur reconnue par la tarification de chaque saison sportive. 

Cette situation semble emporter même le projet de développement de football.

L’on estime que le CONOR avait contraint les ligues à déposer dans son bureau le projet de développement de football pour un probable financement, mais ceci n’est resté qu’une lettre morte. La seule dotation que le CONOR a faite aux ligues reste les 200 ballons que celles-ci ont, à leur tour, distribué aux entités sub-délégataires et la demande de la vulgarisation du code électoral.

Voire même l’argent vanté comme droit télé ( 1,7 millions USD) et autres que la FIFA avait envoyé à la FECOFA, cette cagnotte n’est jamais arrivée aux ligues jusqu’à la preuve du contraire. 

Le comble dans tout ça, c’est la dernière instruction que le CONOR a faite aux ligues et cercles, d’accepter que les joueurs exhibent les licences ou bordereaux de transmission de licence à la fédération pour prendre part au championnat jusqu’à nouvel ordre. Une sujet qui crée beaucoup de confusion surtout en termes de transfert. 

Visiblement, l’on tend tout droit vers la fin du football en RDC et la situation actuelle demande un réveil de tous les footballeurs et une implication de tous les sportifs en  exigeant ainsi la tenue des élections à tout le niveau.

Déjà, il faut préciser que  ces membres du Comité de normalisation qui sont considérés comme des irréprochables mais incarnent pourtant la mauvaise gestion, bénéficient de la protection de la CAF par l’entremise de son Secrétaire général, Veron Mosengo, qui est un ami de longue date et proche de  Dieudonné Sambi Nsele Lutu, président du CONOR.

Dossier  à suivre ! 

  • Bendélé Ekweya té

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