Le Groupement d’entreprises Chinoises (GEC) et le Gouvernement congolais se sont réunis, une fois de plus, pour discuter sur le projet Sicomines et convenus ensemble d’atteindre le montant d’investissement pour les infrastructures de sept (7) milliards de dollars américains (7.000.000.000 USD), principalement destiné à la construction des routes d’intérêt nationale en République Démocratique du Congo (RDC). Une volonté manifeste « gagnant-gagnant » entre les deux parties.
Cette nième négociation prouve à suffisance la volonté manifeste de la Sino-congolaise des mines (Sicomines) de faire perdurer cette coopération en la rendant la plus « gagnant-gagnant » possible.
On peut tout dire, mais la flexibilité de la partie chinoise à répondre favorablement aux attentes de la RDC, prouve à suffisance qu’elle veut à tout prix contribuer à accroître l’économie de son pays ami par la modernisation de ses infrastructures.
En se référant même à l’esprit de la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique, l’on se rend compte que les deux parties ont toujours mené des discussions amicales dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité.
Et c’est grâce à cette confiance qu’elles sont parvenues aujourd’hui à trouver des meilleures attentes outre l’investissement de 7 milliards USD dans les infrastructures, le payement par la SICOMINES S.A de 1,2% sur la base du chiffre d’affaires annuel à la partie congolaise à titre de royalties, tout en maintenant la structure de son actionnariat.
D’autres avancées sont notamment la gestion conjointe entre les parties congolaise et chinoise de la Centrale hydroélectrique de Busanga, dont 60% des parts pour la partie chinoise et 40% pour la RDC mais aussi la commercialisation de 32% de la production annuelle de Sicomines donnée à la Gécamines.
« Si plusieurs acteurs, pays et médias ont crié qu’il s’agissait d’un contrat léonin, ils devront également porter des commentaires constructifs quant à son évolution et à toutes ces revisitations. A moins que s’étaient juste des commentaires visant uniquement à nuire à la collaboration sino-congolaise », déclare-t-on au sein de GEC.
Mais ce qui est sûr, ces optimisations visent bel et bienl’intérêt commun des deux parties congolaise et chinoise, et favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant.
Elles constituent également une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC.
Rappelons que la République démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises ont conclu le 22 avril 2008 une convention de collaboration relative au développement d’un projet minier et de projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifiée et complétée par des avenants, en vue de mettre en œuvre le projet de coopération sino-congolais, y compris le projet minier et les projets d’infrastructures.
Après 15 ans de mise en œuvre de la Convention de collaboration et compte tenu de l’évolution de la situation actuelle, la Sicomines a toujours répondu favorablement pour recadrer et adapter la convention afin qu’elle reste le plus bénéfique à toutes les parties.
Cette nouvelle confiance permet de garder un bon climat de coopération entre le GEC et le Gouvernement Congolais et aussi entre les deux nations sœurs, la République populaire de Chine et la RDC. Elle va également inciter à d’autres pays africains à renouveler leur confiance à la Chine et aux entreprises Chinoises.