Les images du scrutin législatif dans le territoire de Bumba à certains endroits laissent croire que certains politiciens avaient préparé et planifié la tricherie en complicité avec les agents de la CENI, la police et autres agents de l’État commis à la sécurité de ce processus au point qu’aucun centre de vote à Bumba surtout ville n’a produit ne serait-ce qu’un procès-verbal. Autrement dit, les dispositifs électriques de votes (DEV) n’ont pas clôturé les opérations de vote devant témoins qui sont tous sortis bredouilles. Allez-y comprendre quelque chose.
C’est donc à juste titre que le chef de file du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et son regroupement A.P.A Crispin Ngbundu Malengo est monté au créneau pour solliciter de la CENI, l’annulation pure et simple des législatives nationales et provinciales dans cette partie du territoire national pour fraude massive orchestrée dans la plupart de cas par les transfuges du FCC de triste mémoire devenus membres de l’Union sacrée. Sinon, invalider le résultat obtenu par ces candidats et leur radiation de listes électorales en cas d’un autre scrutin.
Difficile de quitter leurs vieilles habitudes de la triche, ces candidats que les images accusent ont usé pour certains de leur position actuelle dans l’architecture étatique pour intimider, ensuite acheter la conscience des agents. En l’occurrence, on citerait les noms de Jean-Pierre Lihau, chef de fil et leader dans ces opérations de tricherie. Mais également le gouverneur César Limbaya, Atundu Liongo, Aimé Bokungu, Eugénie Moliki, Omer Egwake, Sylvie Manzembe au niveau national, Jean Willy Engonga et Nestor Magbado au niveau provincial.
Pour Eddy Masimo, un observateur indépendant contacté par Scooprdc.net, il fait ce constat : « Déjà ici à Bumba, le vote s’est déroulé du 20 au 25 décembre, soit 6 jours. Ici à Bumba aucune machine de réserve n’est arrivée au Centre de vote, ici à Bumba 90% de machines n’ont pas clôturé l’opération de vote sur le site et au bureau de vote, ici à Bumba au lieu de 11 heures de temps de vote telles que prévues par la CENI par machine, le vote n’a pris que entre 7 à 8 heures. Ici à Bumba 90% de témoins n’ont pas eu accès au Procès-verbaux de résultats de vote. Vous comprendrez ce que j’ai dit tantôt que les machines n’ont pas clôturé les opérations sur le site de vote d’où impossibilité d’imprimer le Procès-verbaux sur place. Ici à Bumba, les services de sécurité ont été corrompus et ont accompagné les candidats véreux à se placer devant le bureau de vote avec l’argent pour acheter des voix. Ici à Bumba, il y a tout sauf ce qu’on peut appeler élections ».
En tout cas, d’après les échos venant de ce territoire, tout peut arriver à tout moment au cas où les résultats de législatives ne refléteront pas la volonté populaire.