Moïse Katumbi se grille au sujet de sa nationalité à Lodja : « Maison civile du Chef de l’Etat eza ki moyibi. Je vais supprimer ça »

Le candidat président de la République, Moïse Katumbi, a pensé bien dire à l’étape de sa campagne électorale à Lodja au Sankuru, en déclarant, à en croire le tweet ci-dessous de son candidat député national à la Lukunga, Patrick Lokala, natif de Lodja : « … Maison civile du Chef de l’Etat eza ki moyibi. Je vais supprimer ça », entendez : la Maison civile du chef de l’Etat, c’est du vol. je vais supprimer ça.

Du coup, ceux de Congolais qui ont toujours contesté la congolité du président du parti Ensemble pour la République, en le traitant de « greco-israélo-zambio-italien » et celle de son épouse, Carine Katumbi, qualifiée de « burondo-rwandaise », se voient très réconfortés par cette déclaration du candidat président de la République Moïse Katumbi qui n’a pas des parentés congolaises.  

Non sans raison, car en effet, la Maison civile du chef de l’Etat qui existe avec tous les présidents qu’a connus la République démocratique du Congo depuis Kasavubu, a été toujours chargée de gérer les dossiers et les affaires privés du président de la République concernant les membres issus de sa famille et celle de son épouse. Ce qui fait naturellement que le chef de la Maison civile du chef de l’Etat et son adjoint émanent des membres de ces deux familles, selon le texte légal qui régit cette entité au Palais de la nation que peut-être Moïse Katumbi n’a pas lu avant de faire sa déclaration.

Et lorsqu’l prévient de supprimer, s’il devenait président de la République démocratique du Congo, cette Maison civile, cela démontre clairement que ni lui, ni sa femme, n’ont des frères, des sœurs, des cousins, des oncles ou encore des tantes congolais. Facilement, ceux qui ont appelé les Congolais à faire attention à une Maison civile à la composition « rwando-burundo-zambio-greco-insraélo-italienne » sont ragaillardis avec cette fuite en avant de Moïse Katumbi sur la question de la Maison civile du chef de l’Etat qui a même existé sous Joseph Kabila, alors que ce dernier était traité, à tort ou à raison, de Rwandais.

  • Bendélé Ekweya té

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