Lors d’une conférence de presse, ce dimanche 20 novembre 2023, soit un jour après le lancement de la campagne électorale pour les élections générales en RDC, Anicet Yomboranyama qui se dit communicateur de la patrie, ne s’est pas voilé la face pour exhorter tous les Congolais à voter le candidat numéro 20, Félix Antoine TSHILOMBO, car, selon lui, il est le candidat le plus politiquement correct, le plus intègre et le plus crédible.
« C’est avec un enthousiasme sans précédent et une conviction inébranlable que j’ai pris la ferme décision d’organiser cette conférence de presse en vue d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les motivations profondes et authentiques qui m’ont stimulé à choisir un candidat président de la république que je considère comme le candidat le plus sérieux, le plus honnête, le plus franc, le plus probe, le plus bienséant et donc le meilleur de tous les candidats concernant l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 décembre de cette année dans notre pays : il s’agit de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, candidat numéro 20 », attaque Anicet Yomboranyama sa conférence de presse.
Pour cet enseignant du journalisme à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), l’avenir radieux et magnifique dont ont toujours rêvé les Congolais dans leur pays, la République démocratique du Congo, est désormais possible grâce à la bonne volonté politique, à la détermination imperturbable, à l’amour sincère, au stoïcisme éloquent, à la dextérité, à la subtilité inexorable, à la clairvoyance, au leadership légendaire, à la grandeur d’esprit, à la praxis managériale, et surtout aux bonnes intentions du présent Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’Anicet Yomboranyama appelle désormais le président de l’Action.
C’est pour cette raison qu’il invite avec humilité toutes les Congolaises et tous les Congolais détenteurs des cartes d’électeurs à voter massivement et surtout avec amour le numéro 20.
« Sans crainte d’être contredit, j’affirme hic et nunc avec un ton péremptoire, que le président inoxydable Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo jouit aujourd’hui d’un amour indéfectible de nous tous ses compatriotes et je suis convaincu que sa réélection que nous attendons avec impatience est une récompense logique consécutive à ses performances indiscutables dans la gestion de la Res publica et cette réélection lui permettra de parachever avec brio les chantiers structurels qu’il a déjà lancés et dont les réalisations pour certains sont déjà palpables. Loin d’être une simple logomachie, mon envolée discursive de ce jour est un signal fort dont les raisons valables existent en dépit des moments difficiles que traversent le monde en général et la République démocratique du Congo en particulier. Les moments difficiles auxquels je fais allusion ici sont en réalité les conséquences de la pandémie de la Covid 19 et de la guerre en Ukraine », déclare Anicet Yomboranyama avant de donner 20 raisons majeures pour lesquelles les Congolais doivent tous voter le numéro 20.
Première raison : le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a réussi à rendre l’économie congolaise florissante et résiliente malgré les chocs exogènes et endogènes. Parmi les chocs exogènes, nous citons particulièrement, la guerre ukrainienne à la base de l’inflation qui a affecté les économies de plusieurs pays y compris celle de la RDC. Sur le plan endogène, l’escalade de la violence dans l’Est du pays a été un facteur déstabilisant à tout point de vue. En dépit de tous ces chocs, le Président de la République s’est montré proactif en peaufinant des stratégies efficientes ayant permis à notre cher et beau pays de réaliser des progrès historiques, car notre pays a triplé ses recettes qui sont passées de 4 milliards d’USD il y a trois ans, à 16 Milliards d’USD aujourd’hui et tout cela a été rendu possible grâce à une mobilisation décuplée des recettes du trésor public par les régies financières (la DGI, la DGDA, et la DGRAD).
Au sujet de la mobilisation des recettes, je salue ardemment un homme qui a joué un rôle exceptionnel : il s’agit du Ministre des Finances Nicolas Kazadi qui est un grand réformateur. Nicolas Kazadi est un puriste sur le plan économique et surtout s’agissant de la gestion des finances publiques : voilà un homme méritoire et doté d’un comportement vertueux car, grâce à ses valeurs cardinales et intrinsèques, toutes les tares qui minaient le secteur des finances publiques dans notre pays, commencent à disparaitre les unes après les autres, en l’occurrence les mauvaises pratiques à la base de l’évasion fiscales, la concussion, la liste n’est pas exhaustive. A partir de 2024, beaucoup de réformes fiscales vont entrer en vigueur notamment celle sur le paiement de l’impôt même par les personnes physiques, l’introduction de la facture électronique normalisée pour mieux capter les recettes de la TVA, l’automatisation de la collecte des recettes non fiscales à l’instar des amendes transactionnelles et forfaitaires, l’optimisation des jeux du hasard, les efforts inlassables visant la diversification de l’économie, etc. Comme vous pouvez bien le deviner, l’élargissement de l’assiette fiscale sera une réalité à partir de l’année prochaine. Nonobstant la jalousie injustifiée de ses détracteurs, Nicolas Kazadi demeure circonspect et continue à servir avec loyauté la RDC selon la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Deuxième raison pour laquelle nous devons réélire Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20 : l’amélioration de l’image de marque de la RDC sur le plan international. Je voudrai m’adresser ici à tous ceux qui se complaisent à constamment trainer le président de la République dans la boue à cause de ses voyages partout à travers le monde. Détrompez-vous, et faites mea culpa chers compatriotes car les voyages du chef de l’Etat ont été très bénéfiques pour notre pays. A titre d’exemple, nous avons réussi à renouer le partenariat win win avec les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds Monétaire International (FMI) avec lequel un accord appuyé par la facilité élargie de crédit a été conclu et d’ici là, la cinquième revue sera approuvée par le Conseil d’Administration de cette institution financière. Dans la même veine, une avalanche d’investisseurs se bousculent au portillon de la RDC en raison des opportunités diverses que nous offrons. Aujourd’hui, nos ambassades sont en train d’être réhabilitées et modernisées, les paiements des salaires des diplomates ont cessé d’être un calvaire comme auparavant. Bref, la RDC est redevenue un pays dont la crédibilité ne fait l’ombre d’aucun doute.
Troisième raison : le fait pour le Président de la République d’avoir sérieusement investi dans la sécurité de son pays. Comme vous le savez, le désir avide d’appropriation de nos richesses du sous-sol, particulièrement dans l’Est de la République par les envieux machiavéliques est devenu un véritable secret de polichinelle. A ce sujet, le Rwanda a été et reste encore le voisin le plus belliqueux et plein d’idées expansionnistes vis-à-vis de notre pays, chose que je condamne avec hargne. Quoi qu’il advienne, je sais que le Rwanda et son président Paul Kagame vont mordre la poussière et l’effet boomerang va produire ses effets incessamment. Assurément, je salue avec joie le courage de notre Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui n’a ménagé aucun effort dans le rétablissement de la paix dans notre pays, ce qui a progressivement permis à nos forces armées de faire des exploits incommensurables sur le champ de bataille, à la grande satisfaction de tous.
Quatrième raison : le président de la République a rendu possible la gratuité de l’enseignement et tout dernièrement, la gratuité de la maternité dont nul ne pouvait rêver la faisabilité il y a quelques années. Ces deux grandes réformes sont une expression d’amour, un amour réel et profond.
Cinquième raison : la détermination sans répit du président de la république à booster le secteur agricole. Comme nul ne l’ignore, l’ambition à ce propos est non seulement d’atteindre l’objectif relatif à l’autosuffisance alimentaire, c’est-à-dire la capacité de notre pays à satisfaire les besoins alimentaires de la totalité de la population à partir de la production nationale, mais également et davantage, à produire en quantité et qualité suffisantes pour commencer à exporter dans la mesure où le potentiel y relatif est très important. La revanche du sol sur le sous-sol qui est devenu le leitmotiv de notre Président est en voie de prendre corps car, rappelez-vous la tenue au mois d’octobre dernier d’un grand forum conjointement organisé par le Ministère des Finances et celui de l’agriculture ici à Kinshasa, forum axé sur l’agribusiness.
Sixième raison : son ambition salvatrice de mettre en branle des projets structurels, une façon de placer la RDC en phase avec les ODD (les objectifs de développement durable) afin de cristalliser sa vision baptisée, « le peuple d’abord ». Parlant des projets structurels, l’exécution des travaux en rapport avec les 145 territoires est d’une éloquence manifeste. Ceci n’a aucun lien avec la propagande ou la campagne électorale en cours sachant qu’il n’y a rien de conjoncturel dans le PDL 145 territoires. En même temps, il sied de rappeler à ce stade que la construction des infrastructures constitue une fondation durable pour le pérenne d’une nation, postulat illustré par une myriade d’exemples notamment, la construction du Centre Financier de Kinshasa, un bijou au cœur du continent africain.
Septième raison : le Président de la République a rendu notre justice distributive, car cette justice tend à devenir équitable, équilibrée et surtout impartiale. Notre justice est bel et bien sur une bonne trajectoire et elle va inéluctablement ancrer l’Etat de droit. Je ne fais pas ici des affirmations fallacieuses car rappelez-vous les arrestations et les emprisonnements des collaborateurs du Président de la république, chose qui n’a jamais existé dans ce pays. L’autre exemple tangible, ce sont les ordonnances sur la promotion et la révocation des magistrats tant dans les juridictions de l’ordre judiciaire que dans celles de l’ordre administratif. La bonne gouvernance de la justice est en marche.
Huitième raison pour laquelle nous devons réélire Fatshi, ne vous fatiguez pas car vous disiez qu’il n’a rien fait, laissez-moi vous rafraîchir la mémoire. La huitième raison, c’est l’importance qu’il a déjà et veut accorder avec succès au secteur de la santé. J’ai parlé ici de la gratuité de la maternité, j’ajoute la construction des hôpitaux à travers les 145 territoires, la manière surprenante dont la RDC est soudainement devenue la star du financement des vaccins et surtout toute son énergie et son attention liée à la santé universelle.
Neuvième raison : sa détermination à jouer un rôle clef dans la transition énergétique sachant que la RDC est un pays solution en cette matière. Sans trop de commentaires, tout le monde connait le potentiel de notre pays en matière des minéraux stratégiques, de la forêt du bassin du Congo, … devant nous permettre de contribuer de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la bonne santé de notre planète.
Dixième raison : l’investissement dans le capital humain. Cette raison occupe une place de choix car pour le chef de l’Etat, l’homme reste le Hub de toutes les préoccupations. L’investissement dans l’homme comporte plusieurs facettes, notamment la formation de base et surtout le renforcement des capacités pour lui permettre de s’acclimater aux exigences de la société moderne. Le combat du chef de l’Etat est de placer la RDC sur la trajectoire des pays émergents. Pour atteindre cet objectif, l’employabilité de l’homme congolais s’avère véritablement indispensable.
Onzième raison : la lutte contre la corruption est devenue un véritable cheval de bataille à travers le nouveau paradigme mis en place par l’Inspection Générale des Finances à savoir : le contrôle à priori, le contrôle à posteriori et le contrôle concomitant. L’IGF a joué un rôle catalyseur dans l’implémentation de la bonne gouvernance en RDC. Grâce au comportement imperturbable, flegmatique et surtout intrépide de son inspecteur général chef des services, Jules Alingete, cet établissement a tétanisé même les prévaricateurs les plus impénitents et tous les fossoyeurs qui voulaient transformer nos entreprises publiques à des pétaudières. Aujourd’hui, la transparence qui règne dans les entreprises publiques a permis à notre pays de mériter l’estime de plusieurs Etats qui commencent à copier ce modèle. Coup de chapeau à l’IGF et à son Inspecteur général chef des services Jules Alingete, la nation congolaise vous sera toujours reconnaissante.
Anicet Yomboranyama promet que les neuf autres raisons qui restent pour justifier la réélection de Félix Tshisekedi, feront l’objet d’autres activités médiatiques pendant cette campagne électorale. Entre temps, il cite : 12) l’eau et l’électricité, 13) le secteur des assurances, 14) les investissements dans le secteur minier et le projet visant la diversification de l’économie, 15) la matérialisation de la démocratie, 16) la matérialisation de la liberté de presse et autres libertés relatives aux droits de l’homme, 17) la lutte contre le tribalisme et le régionalisme, 18) la promotion du cosmopolitisme, 19) la promotion de l’entrepreneuriat, 20) l’harmonisation du climat des affaires en RDC.