Sabotage du bâtiment de la douane à Lufu : Le DG de la DGDA, cible de la diabolisation gratuite 

Par Gomez Maya (Correspondance particulière)

Le Directeur général de la Direction générale de douane et accise (DGDA), Bernard Kabese Musangu, est victime d’une campagne de sape orchestrée par ses détracteurs jaloux de son fauteuil et qui veulent lui faire porter tous les péchés d’Israël, profitant de l’endommagement de la toiture du bâtiment récemment construit par l’Etat à Lufu, territoire de Songololo dans la province du Kongo central.

Pour vulgariser leur cabale, les pourfendeurs de Bernard Kabese Musangu, non seulement utilisent une certaine presse sensationnelle et mal informée qui a publié des informations erronées et des vidéos la semaine qui s’est achevée en les partageant sur les réseaux sociaux, mais également utilisent la fibre tribale pour envenimer la situation. Son seul péché est d’être Luba et Kasaïen. Non sans raison, car on voit dans  vidéo circulant sur les réseaux sociaux, un individu en train de s’attaquer aux Buluba à cause du DG Kabese.

En effet, ces personnes malveillantes veulent mettre sur le dos de Bernard Kabese Musangu le suintement que connait la toiture du bâtiment moderne récemment construit à Lufu à la frontière congolo-angolaise et qui abrite tous les services de l’Etat. Elles tentent de l’opposer aujourd’hui au président Félix Tshisekedi pour une affaire de rétrocommission autour d’un marché virtuel. Selon ses détracteurs, Bernard Kabese aurait roulé le président Tshisekedi avec un ouvrage mal construit dont il se serait emparé des sommes indues. Une ânerie et une mauvaise foi d’autant plus que le DG Bernard Kabese Musangu n’était pas à la tête de la douane lors de la construction de ce bâtiment.

Un sabotage de l’ouvrage par des charlatans et des bricoleurs

L’installation d’une centrale solaire à la base des dégâts et du suintement de la toiture. Le constructeur n’a pas  prévu dans le plan du bâtiment la pose de cette centrale au-dessus de la toiture.  La modification unilatérale de la structure métallique de cette toiture sans l’avis du constructeur chinois et de la DGDA, est à la base des fuites d’eau. La perforation avec des équipements  inappropriés par des mains inexpertes pour placer des panneaux solaires, passer des câbles électriques, installer des antennes paraboliques et d’autres pièce a eu comme conséquence la surcharge au-dessus de la toiture.

Il faut ici rappeler que le Gouvernement congolais avait signé un contrat avec le Groupe Guang Ping International (GGPI), une entreprise chinoise de construction pour l’érection de ce bâtiment. Il fallait ensuite un contrat pour la maintenance et l’entretien. Les Chinois avaient formulé la demande à l’époque quant à ce, mais, aucune suite n’a été donnée. Qu’à cela ne tienne, la pose de cette centrale solaire sur la toiture devait impérativement acquérir leur avis. Malheureusement… Pourquoi alors incriminer le DG de la DGDA et la société GGPI ? Prenons même l’hypothèse où le DG aurait été impliqué dans la construction d’un mauvais ouvrage; serait-il jugé en fonction de ses origines ou en tant que responsable de l’Etat ? Non à l’incitation à la haine. La personne dans la vidéo doit être identifiée et sévèrement châtiée conformément à la loi.

L’imminence de l’écroulement du bâtiment, un canular

Le bâtiment a été construit avec une structure métallique très solide. Même après mille ans, aucun risque d’effondrement. La toiture  a plutôt été trouée par des bricoleurs. D’où, des suintements lors de récentes pluies. Le bâtiment a d’ailleurs été vérifié, contrevérifié et certifié conforme aux standards internationaux par les services de contrôle dont le Bureau technique de contrôle et AUFS avant la livraison.  Aucune erreur, aucun défaut n’a été constaté. AUFS est une structure qui fait un travail remarquable en RDC malgré les interférences et les pesanteurs des forces occultes. On a construit un bel édifice à  Lufu mais il faut l’entretenir par des structures et des personnes qualifiées sinon on risque de connaître une situation similaire à celle du Pont Maréchal Mobutu à Matadi.

L’argent, le nerf de la guerre 

Maintenant que le bâtiment suinte, les charognards se bousculent pour avoir le marché. Objectif, écarter définitivement le GGPI dans le marché d’entretien et de maintenance pour le confier aux individus sans moyens techniques et financiers, ni expertise mais politiquement connectés. Tous les moyens sont bons pour les combinards. Les anarchistes ont pris le pays en otage. 

  • Bendélé Ekweya té

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