La famille de feu Chérubin Okende, ex-ministre des transports et voies des communications, porte-parole de « Ensemble pour la République » de Moïse Katumbi vient de porter plainte en Belgique contre le chef d’état-major des renseignements militaires congolais, le Général-Major Christian Ndaywel, qu’elle soupçonne d’être impliqué comme co-auteur, auteur, complice ou commanditaire dans l’assassinat de son géniteur.
L’avocat Belge Alexis Deswaef qui était en conférence de presse ce mercredi 8 novembre à Bruxelles, révèle en outre que la plainte est déposée au parquet de Bruxelles, car le chef de renseignements militaires congolais, le Général-Major Christian Ndaywel, est en réalité depuis le 19 mai 2005, un citoyen belge bien qu’il soit né congolais. D’où, d’après les lois belges, affirme l’avocat de la famille Okende, un ressortissant belge accusé ou soupçonné de crimes graves même à l’étranger à l’instar de ceux pour lesquels l’on accuse le Général Ndaywel, devait être jugé dans son pays, en l’occurrence la Belgique.
Cette plainte de la famille Okende fait suite à la mort de l’opposant dont le corps a été retrouvé le 13 juillet dernier criblé de balles sur la route des poids lourds à Kinshasa.
A la question de savoir comment un citoyen belge s’est retrouvé à la tête des renseignements militaires congolais, l’avocat Alexis Deswaef évoque l’article 10 de la Constitution congolaise qui exclut la double nationalité sinon l’exclusivité de celle-ci ou sa perte totale en cas d’obtention d’une autre nationalité, comme c’est le cas du Général Christian Ndaywel. « Voilà pourquoi la justice belge est compétente pour connaître de ce crime, car impliquant un citoyen de son pays », a-t-il conclu.
Cette plainte a fait rougir le camp Katumbi. Sur son X, Christian Mwando Nsimba a vite posté : « Le Général Major NDAYWEL, de père et de mère, est donc un CITOYEN BELGE à la tête des renseignements militaires Congolais, aujourd’hui poursuivi dans son Pays (la BELGIQUE) pour l’assassinat de Chérubin OKENDE… Ou sont les nationalistes de circonstances ? ».
D’autres katumbistes ont fait de même et c’est la fête chez eux, eux qui pleurnichent jour et nuit sur la nationalité très douteuse de leur leader qualifié de juif, zambien et italien.