Elle n’a d’école que de nom : EP Mashika. Située au quartier Monde arabe dans la commune de Bipemba, dans la périphérie Est de Mbuji-Mayi et à la frontière avec le territoire de Lupatapata, cette école primaire conventionnée protestante n’a d’infrastructures que ces petits hangars en rameaux et veilles tôles comme l’illustre la photo ci-dessous, qui servent de bureau du directeur et des salles de classe. Pas de bancs, pas de tableau, rien du tout.
Emu par la volonté manifeste des enfants de ce coin de Mbuji-Mayi d’étudier, le ministre national de l’Agriculture, Me José Mpanda, en séjour dans le chef-lieu du Kasaï oriental dans le cadre de la campagne agricole par lui lancée depuis début septembre à Kinshasa, a décidé de construire pour eux, un bâtiment moderne de six classes plus un bureau pour le directeur ainsi que des latrines.
Ce qui justifie la pose de la première pierre annonçant le lancement des travaux de construction de l’EP Mashika (photo en illustration ci-haut), ce lundi 16 octobre 2023. Et selon ses dires, il souhaiterait qu’à la reprise des cours après les vacances de noël, que ces enfants étudient dans les conditions du moins acceptables dans les six salles de classe qu’il est aussi décidé d’équiper en bancs.
Il faut dire que c’est dans le périmètre où le bâtiment de l’EP Mashika va être construite que le ministre de l’Agriculture a érigé, dans le cadre de sa fondation Mpanda wetu, une borne fontaine qui dessert à flot les habitants du Monde arabe en eau potable, denrée qui leur faisait défaut depuis longtemps (lire l’article de Scooprdc.net : Mbuji-Mayi : José Mpanda et sa fondation offrent de l’eau potable à la population du quartier Monde arabe).
Un autre geste en faveur du Collège Saint Emery
Parti pour Bakwa Kashila où il est allé lancer symboliquement le même jour les travaux de son champ pour la culture de maïs, Me José Mpanda a été intercepté sur son chemin de retour par les élèves du Collège Saint Emery qui lui ont exposé leurs difficultés allant des infrastructures en chaume, en passant par le manque de frais de fonctionnaires pour finalement plaider en faveur de leurs enseignants qui sont pour la plupart des nouvelles unités (N.U) non pris en charge par le gouvernement.
Séance tenante, le ministre de l’Agriculture leur a promis d’une enveloppe pour couvrir les frais de fonctionnement, des tôles, des cahiers et journaux de classe, à leur envoyer dès son arrivée à Mbuji-Mayi. Chose qu’il a faite par l’entremise de l’un de ses collaborateurs.