Faisant régulièrement l’honneur au drapeau congolais dans la discipline de boxe professionnelle dans la catégorie des poids lourds, le boxeur Martin Bakole Ilunga, a sollicité l’implication des autorités congolaises, particulièrement du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour lui permettre d’organiser son combat pour le titre de champion du monde de la World Boxing association (WBA) en RDC.
Cette sollicitation a été faite dans un direct qu’il a fait sur les réseaux sociaux dans la soirée de dimanche 17 septembre dernier.
Dans le contenu de son direct, le champion du monde dit avoir ”tenté de contacter plusieurs fois le ministre des Sports, François Kabulo mwana Kabulo mais, ce dernier ne lui a pas donné une suite favorable à sa préoccupation .
« J’ai plusieurs fois essayé de contacter le ministre des Sports Francois Kabulo pour faire part de cette situation, mais je n’ai reçu aucune réponse. Si vous pouvez m’aider à partager ce message jusqu’à atteindre le chef de l’Etat. Nous avons encore une fois là l’occasion d’organiser un des plus prestigieux combats chez nous pour qu’un fils du pays tente de remporter ce titre mondial, j’espère que ce message arrivera à qui de droit », a-t-il fait savoir dans son direct.
Tout en précisant que la Fédération anglaise de boxe a voulu organiser ce combat en Angleterre, pays où réside Bakole, mais cette dernière a finalement désisté puisqu’il s’agit d’un boxeur de nationalité congolaise.
« Je ne suis pas Anglais. Donc ce combat n’a pas d’intérêt pour les Anglais » a-t-il souligné.
Notons que Martin Bakole est deuxième au classement de Raking des poids-lourds de la WBA. Il est le premier Challenger à ce titre de champion du monde, jusque-là est détenu par l’Allemand Mahmoud Charr.
Soulignant que beaucoup d’hésitations pourraient avoir un fondement solide, puisque le boxeur congolais, Martin Bakole avait déjà été au centre des graves polémiques en début d’année. Le pigiste de 29 ans avait touché du gouvernement congolais une somme de 100 mille USD qui n’ont pas finalement servi au combat initialement annoncé. Comme dit-on, un chat échaudé craint l’eau froide, le ministre François Kabulo qui sait comment cette affaire a été négativement commentée, ne voudra pas certainement salir son nom comme son prédécesseur Serge Kondhe dans ce que d’aucuns avaient qualifié d’arnaque.