Tous sont d’avis depuis plus d’un siècle que pour booster les efforts qui mènent au développement (les pays assez avancés dans l’industrialisation), il est impérieux d’investir dans la Formation professionnelle et métiers. La RDC n’est pas du reste et se sent conviée à cette belle aventure.
Comme tel en RDC, les compétences pointues débridées sont en train de rattraper et combler le vide créé par le système éducatif de parcours linéaire, ayant maintenu le pays aux carcans de chômage à l’instar de Prométhée enchaîné.
D’où cette nouvelle politique de formation appelée à relever le défi de chômage afin de redorer le blason terni par un système de formation essoufflé qui, ma foi ! est imposé depuis l’époque coloniale, et qui n’offre quasiment rien de pratique au bout du cheminement.
Autant dire, en effet, que répondant le mieux à la vision du chef de l’État qui s’harmonise sans doute avec les objectifs du développement durable, le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers en RDC est en train de pousser le rocher de Sisyphe ou de remplir le tonneau de Danaïdes.
Avec plus de ses 500 centres de formation professionnelle et métiers déployés sur toute l’étendue du territoire national, le ministère de la FPM assure une formation professionnelle de qualité quand bien même aucun formateur n’est jusque-là pris en charge par l’État congolais. Pourtant la formation professionnelle et métiers dans ses projets apporte une contribution de haute facture à la politique de l’emploi, notamment dans la lutte contre le chômage, la réglementation du marché de l’emploi, la réinsertion sociale, la croissance de la production des entreprises par l’offre d’une main d’œuvre qualifiée et compétente, dans la réduction du chômage et de la pauvreté, dans la régulation de l’économie nationale ainsi que dans la valorisation des ressources humaines.
Nous (FONDATION GEORGES OKOTA) projetons de former des créateurs d’emplois décents dans le but de rencontrer l’assentiment de tout pays qui ne jure que par son développement et celui de ses citoyens.
La FGO, enjoint au parlement Congolais la proposition d’un Projet de loi sur la création d’une « Taxe pour le développement du Ministère de la Formation Professionnelle et Apprentissage des Métiers ».
Cette contribution légale pour le développement du Ministère de la Formation professionnelle et Métiers peut être de 0,25% de la masse salariale brute. Cela concerne toute personne payée en RDC dans l’Etablissement publique, privé ou dans des sociétés et/ou Firmes étrangères œuvrant sur l’étendue de la RDC.
Cet apport vise à la construction des Etablissements de Formation Professionnelle moderne dans chaque chef-lieu des provinces, territoires et villes de la RDC. Un établissement moderne qui peut contenir au moins 13 filières et laboratoires modernes liés à chaque filière.
Un Ministère comme celui de la Formation Professionnelle et Métiers dans un pays en voie de développement comme la RDC n’a pour mission principale que de réduire sensiblement le taux de chômage, produire et écouler la main-d’œuvre qualifiée sur le marché de l’emploi, croître la production dans les entreprises et réguler l’économie nationale, réglementer le marché de l’emploi.
Nul n’ignore que le chômage est un fléau qui attaque avec une vitesse supersonique un pays comme le nôtre ayant connu, par deux fois, des pillages dans ses entreprises ; pillages qui, au dire de certains officiels, a vu près de trois Mille Industries tombées par terre ! Ainsi, parmi les moyens d’éradication de ce fléau, la formation professionnelle est l’une des voies à utiliser pour agir directement sur la réduction du chômage. Les emplois d’abord disponibles doivent d’ores et déjà être occupés par leur demandeurs dûment formés et qui ont acquis des compétences et capacités requises pour ce faire, c’est-à-dire, exigées par les offreurs d’emplois. Autrement, ces emplois disponibles seront accaparés par les travailleurs qui font la mutation d’une entreprise à une autre en raison de leurs expériences et compétences qui leur sont reconnues.
La formation professionnelle apparaît maintenant comme une porte d’entrée pour le marché du travail aussi bien pour les nouveaux que les anciens diplômés (demandeurs d’emploi).
Pour la FGO, il est envisagé un type pareil de formation comme un moyen de lutte et de résorption du chômage. Faut-il répéter que le manque d’expériences professionnelles qui fait suite à l’incapacité de débauchage des demandeurs d’emplois pour réguler le marché du travail qui, jusqu’alors n’est pas réglementé est palpable à l’œil nu.
Etant donné que l’emploi constitue la préoccupation majeure de population actuelle (post-pillage susmentionnée), la grande partie de cette population (congolaise) est inactive et improductive parce qu’inopérante. Cela fait qu’à travers la formation professionnelle, cette même population va acquérir des compétences requises pour accéder aisément à l’emploi de son choix afin de se doter d’un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi.
La croissance de la production dans une entreprise est sujette à plusieurs aspects ; la FONDATION GEORGES OKOTA quant à elle opte pour la formation professionnelle de demandeurs d’emplois, qui est l’élément principal de son choix, et qui est capable de favoriser la croissance de la productivité dans la société.
Les demandeurs d’emplois dûment formés appliqueront leur savoir-faire, expertise et capacité d’employabilité dans des postes où ils sont affectés. Voilà un facteur qui va faire accroitre la production des entreprises.
Le marché du travail a un double sens : il désigne, d’une part, la situation de l’emploi dans une économie, mais il est aussi un concept économique. Ce marché est celui qui relie ceux qui offrent du travail et ceux qui offrent leurs services. C’est pourquoi, le Gouvernement de la République devra multiplier des initiatives de sa politique d’emploi afin de parvenir à juguler la crise due à la pauvreté et au chômage.