L’affaire prend des allures d’un contentieux, mettant aux prises la Compagnie Africaine d’Aviation (CAA) et ses clients embarqués à Kinshasa le 29 août dernier, et qui étaient en partance pour Kolwezi dans le Lualaba, ainsi que ceux qui attendaient à Lubumbashi le vol 9S-ABM de cette compagnie pour la même destination.
Après un vol qui a raté sa destination et un voyage qui a coûté aux passagers presque tout leur jour du 29 août, soit de 9h37 heures de Kinshasa à 00h 19 minutes, heures de Kolwezi, les passagers victimes de cette aventure de la part de la compagnie aérienne précitée s’organisent dans le but de réclamer une restitution de 100$ par passager de la part du transporteur aérien. Les plus lésés de cette situation, c’est-à-dire les passagers en provenance de Kinshasa, ont réussi à faire adhérer à la cause commune quelques victimes embarquées à Lubumbashi.
Première action prévue : ces Congolais ont décidé de porter l’affaire devant l’autorité provinciale avant de saisir un avocat pour une mise en demeure de l’auteur de leurs préjudices.
Déterminés, ces Congolais qui veulent se faire respecter dans l’avenir auprès de leur transporteur aérien, se disent attendre de la CAA la restitution de 100 USD par individu, étant donné que pour le trajet par route leur imposé par l’Africaine de transport aérien, celle-ci n’a déboursé que 40.000 FC par passager, soit moins de 20$, alos que pour le même trajet, ces passagers ont payé chacun 120 USD à la CAA.
L’un des passagers qui s’est confié à votre média en ligne a affirmé qu’à défaut de rencontrer leur légitime revendication, ils porteront l’affaire à un avocat, et alors ils devront faire prévaloir d’autres dédommagements pour préjudice psychologique subi, abus de confiance, exposition aux risques d’accidents de circulation sur une route où les camions citernes convoyant acides, produits pétroliers et autres sont plus intenses. Sans compter le préjudice de soumission à un jeun forcé à tous les passagers, hyperglycémiques et enfants y compris.
Les deux bus réquisitionnés ayant chacun une capacité de soixante places, et considérant que certains passagers ayant manqué de places assises s’étaient transportés, la CAA doit avoir encaissé indûment plus de 12.000$. C’est pas plus pas moins une arnaque.
Calcul fait, les passagers de CAA en partance pour Kolwezi, au lieu de deux heures de vol, ont été soumis à un routing dépassant la distance, non seulement entre Kinshasa-Bruxelles, mais aussi entre Istanbul et San Francisco. Affaire à suivre .
