A huit jours de la rentrée scolaire 2023-2024, les médecins congolais souffrent les martyrs, car n’ayant toujours pas touché jusqu’à ce jour, leurs salaires et primes du mois de juillet. Ils mettent en cause le ministre des finances Nicolas Kazadi qu’ils accusent les marginaliser depuis son avènement à ce ministère.
« Pourquoi cette discrimination à l’égard d’un corps qui pourtant fait tout, malgré les conditions difficiles, pour soulager le pays de risques sanitaires et sauver des vies humaines alors que d’autres fonctionnaires et agents de l’Etat sont déjà payés pour le mois de juillet ? Bientôt le mois d’août va finir et ça risque de devenir deux mois d’impayement », se plaint un médecin visiblement désespéré quant l’organisation de la rentrée scolaire de ses enfants.
Aussi, il faut savoir qu’en l’absence de régularisation de centaines de milliers de ces médecins, la plupart d’entre eux ne vivent que de cette petite prime dite de risques qui, avec la dévaluation, ne représente à ce jour qu’environ 600 et 650 USD.
« Avec deux mois d’arriérés de salaire, comment Nicolas Kazadi pense que cette catégorie de personnes composée des hommes et de femmes arrive-t-elle à subvenir aux besoins de leurs foyers ? Où serait l’humanité dans tout ça ? Et croire que cela se passe sous le règne de l’UDPS, il y a de quoi se poser mille et une question sur le vrai sens du slogan ‘’le peuple d’abord’’ », déclaré un autre médecin révolté, interpellant le président de la République, Félix Tshisekedi et le premier ministre Sama Lukonde que les médecins congolais sont aussi des parents et qu’à ce titre, ils méritent un traitement digne de tous ceux qui rendent service à la nation et non le moindre d’ailleurs. Deux mois sans salaire, c’est trop !