Le mercredi 16 août dernier, le département d’État américain à travers son porte-parole a désigné trois fonctionnaires de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), comme persona non grata aux USA. C’est à cause de leur implication présumée dans le trafic des espèces de la faune et flore congolaises en voie de disparition vers notamment la Chine et des actes de corruption significative, affirme le communiqué.
Aussi rocambolesque que cela puisse paraître, il s’agit du « pasteur » Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l’ICCN, de Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et du directeur de l’ICCN; Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN.
La question que l’opinion est en droit de se poser, que faisait la police de douane aux frontières, la Direction générale des migrations, la police économique, l’Office de contrôle du Congo, la justice etc., pour laisser passer ces espèces traverser la frontière ?
Quant à la justice, maintenant que le département d’État américain vient de donner de la matière à la police judiciaire congolaise, y aura-t-il ouverture d’une information judiciaire contre ces trois personnes et leurs probables complices, car c’est le cas de le dire, il n’est pas matériellement possible que ces trois gars aient agit en trio sans une équipe structurée à tous les niveaux ?
Qui des magistrats congolais à ce niveau de dénonciation, osera défier ce réseau mafieux ? Le pasteur Cosma Wilungula Balongelwa est-il vraiment impliqué, lui qui prêche la piété chrétienne ? Bien que ça ne lui ressemble pas, wait and see !