IXièmes Jeux de la francophonie : 49 ans après le combat Ali-Foreman, Kinshasa relève un énorme défi !

Les Jeux de la francophonie oyé ! Historiquement parlant, c’est le plus grand événement sportif depuis le combat de boxe Ali-Foreman de 1974, avait confirmé, Patrick Muyaya.

« Kinshasa va donc écrire une partie de sa plus belle histoire sportive, elle qui n’avait plus accueilli un événement sportif international depuis le fameux combat de boxe Mohamed Ali-George Foreman en 1974. Le Congo n’a jamais autant investi sur le sport depuis les indépendances », confirmait le ministre de la Communication et médias.

Malgré les différents prismes connus de la RDC, c’est une occasion pour montrer que le pays a une belle image culturelle et sportive contraire à celle que les autres pensent le coller.

Après, un premier report dû à la Covid-19 et un second à cause du retard dans la construction des infrastructures, la RDC était restée optimiste enfin pour lancer ces Ixièmes Jeux de la Francophonie.

De nos jours, plus de 36 délégations, près de 3.000 artistes et sportifs sont à Kinshasa pour prendre ainsi part aux joutes dans les neuf disciples sportives et onze artistiques.

Exprimant sa gratitude au gouvernement dont il est le porte-parole, Patrick Muyaya a déclaré ouvertement en ces termes : « Ce qui est dit, ne reflète pas le peuple congolais.

C’est un immense défi en passe d’être relevé par un pays souvent dépeint sous les couleurs de l’instabilité et qui est toujours en proie à une guerre dans une partie de son territoire », souligne l’un des warriors très actif pendant ces jeux en épinglant que « lorsqu’on parle le plus souvent de la République démocratique du Congo, c’est sous le prisme de la guerre, de la violence ». 

Et de poursuivre : « Jamais, on en parle sous son véritable prisme, celui d’un peuple résilient, qui s’efforce de construire un peuple plus beau qu’avant. Les délégations verront que tout ce qui est dit ne reflète pas le peuple congolais ».

 Donc, l’optimisme et le réalisme ont caractérisé la RDC jusqu’au point d’en avoisiner près de 67 millions d’euros, une somme qui a été allouée à la construction et/ou la réhabilitation des quelques enceintes sportives pour les sports de combats, des disciplines comme le tennis de table ou le basket. Le temps où l’équipe nationale congolaise de basket sollicitait les parquets du lycée français de Kinshasa pour s’entraîner ou disputer ses matches internationaux ne sera désormais qu’un lointain souvenir.

De son côté, la francophonie, malgré l’absence de la secrétaire générale pour des raisons toujours pas très clairement expliquées, devrait également retrouver de l’éclat lors de ces Jeux dans la plus grande ville francophone du monde (plus de 17 millions d’habitants).

  • Bendélé Ekweya té

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