Fin mandat en RDC après trois ans de prestation, l’ambassadeur des Pays-Bas Jolke Oppewal a, parmi les personnalités congolaises à qui il est allé dire au revoir, choisi l’Inspecteur général des finances chef de service Jules Alingete.
Ce choix qui n’est un hasard est justifié par la bonne collaboration qu’ils ont eue pendant son mandat dans la lutte contre la corruption. En effet, par cette dernière visite, Jolke Oppewal voulait faire l’évaluation sur cette lutte en vue d’élaborer une note à son successeur, de manière à poursuivre la collaboration avec cette institution de contrôle financier en RDC.
« D’abord je voudrais lui féliciter avec les résultats, l’IGF est une institution tellement importante, et j’ai vu dans les trois années que j’étais en RDC, le travail dur de l’IGF et surtout aussi de l’inspecteur général lui-même. Alors je voudrais lui féliciter mais aussi demander quel est le bilan après le travail qu’il accompli et quelles sont les recommandations que je peux faire pour mon successeur », a-t-il déclaré à devant la presse.
Flatté par cette visite mais surtout par cette marque de considération, le gendarme financier a rassuré à son hôte que l’avion de la lutte contre la corruption ayant déjà décollé depuis l’avènement du président au pouvoir, aucun obstacle n’occasionnera son crash malgré quelques zones de turbulences qu’il rencontre.
« L’IGF abat un travail extrêmement important avec l’appui incontestable du Président de la République, qui fait de la lutte contre les antivaleurs une priorité de sa mandature. Nous avons exposé les axes de travail et quelques résultats que nous avons aujourd’hui ; nous restons optimistes que la flamme de la lutte contre la corruption s’est allumée en RDC et que ce travail va se poursuivre, nous espérons des résultats meilleurs », a avoué Jules Alingete à son visiteur qui va d’ici peu faire ses valises pour rentrer dans son pays.
Il faut rappeler que la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics est le cheval de bataille de l’Inspecteur Jules Alingete et son équipe d’inspecteurs. Et depuis la restauration du plein pouvoir de son service par le président de la République, les prédateurs du Trésor public ont de l’insomnie. Non sans raison, les actions de l’IGF ont énormément contribué à juguler et fermer le robinet de coulage de recettes de l’Etat.