Assassinat de Chérubin Okende : Le juge Sylvain Lumu avait rendez-vous avec lui ce jeudi 13 et non mercredi 12 juillet (Source judiciaire)

Selon les sources de Scooprdc.net à la Cour constitutionnelle, il est vrai que le juge Sylvain Lumu avait invité le député national Chérubin Okende pour la régularisation de sa déclaration du patrimoine, comme l’exige la Constitution aux ministres à leur entrée et sortie du gouvernement. Cependant, ce rendez-vous était pour ce jeudi et non mercredi à la Cour constitutionnelle. Aussi, l’invité de Sylvain Lumu a, par sa lettre d’accusé de réception, sollicité une dérogation pour que ce rendez-vous ait lieu vendredi 15 juillet.

Du coup, surviennent des interrogations sur la vraie ou fausse présence de cet ancien ministre des transports dans l’enceinte de la haute cour où il se serait fait enlever.

Le garde du corps, premier suspect

Selon le récit de membres d’Ensemble pour la République, parti dont Okende était porte-parole, son garde du corps était absent lors de son enlèvement parce qu’il était envoyé déposer des correspondances dans le bâtiment de la Cour constitution.

Déjà, d’après les règles sécuritaires, ce dernier doit être poursuivi pour violation des consignes. Non sans raison, car un garde du corps est censé ne pas quitter pas même d’une semelle, la personne qu’il protège. Un garde du corps n’est pas un chargé des courriers ou quelqu’un à utiliser à d’autres fins qui ne cadrent pas avec son travail. L’ancien ministre n’avait-il un chauffeur ou un parsec ? Etait-il lui-même au volant ? Puisqu’il avait déjà demandé le report de son rendez-vous pour vendredi, qu’était-il allé faire dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle ? Toutes ces questions devront intéresser les enquêteurs qui ont déjà mis la main sur le garde du corps.

D’ailleurs, à la conférence de presse tenue ce jeudi par le Conseil supérieur de la magistrature, le Procureur général près la Cour de cassation qui mène l’action judiciaire sur cet assassinat a déclaré : « Il y a un monsieur, proche du défunt qui est venu ici [à la Cour constitutionnelle] hier [mercredi], d’abord à 11h00 prendre une correspondance et il est revenu à 16h00, il a été reçu à 16h2 pour déposer une correspondance. Cette personne est entre nos mains parce que aussitôt qu’il est parti d’ici, il est revenu aux alentours de 20h00 pour vérifier si le défunt se trouvait encore ici. Il réapparait vers 6h00 ce matin, pour dire que le véhicule a été localisé grâce au système GPS du véhicule. Mais pourquoi ce système n’a pas fonctionné depuis hier (…) La personne suspecte naturellement, il s’agit de ce monsieur-là ».

D’où l’approfondissement de l’enquête pour faire jaillir la vérité, celle de savoir qui a commandité l’assassinat de Chérubin Okende ? Et pour quelle cause ? C’est le travail que la justice et les services de sécurité sont en train de faire déjà. Wait and see, comme nous conseillent les Anglais.

  • Bendélé Ekweya té

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