Kidnapping à Kinshasa : Il faut aller au-delà des arrestations !

S’il y a 99 jours à un voleur pour opérer convenablement, il y a juste un jour pour Dieu de le confondre en le démasquant publiquement. C’est ce qui est arrivé exactement à un groupe d’une vingtaine de personnes dont 6 femmes sur qui la police nationale congolaise a mis la main, accusées de kidnapping dans la ville de Kinshasa. Elles ont été présentées au public kinois ce mardi 4 juillet au Commissariat général de la police nationale à Kinshasa et leurs photos sont en illustration ci-haut.

D’après le témoignage de l’un d’eux, en lingala, l’homme explique à la police devant les journalistes qu’ils opèrent par moto déguisée en moto-taxi ou par petite voiture dénommée « Ketch » très prisée par les entrepreneurs opérant dans le transport urbain (Taxi). Une fois la victime maîtrisée, elle est amenée à un lieu qui leur est indiqué par téléphone et ne peuvent retourner que pour récupérer le corps sans vie pour le faire disparaitre afin de ne pas révéler qui se cache derrière cette activité macabre. Et d’après son témoignage, leurs commanditaires procèdent au prélèvement de certains organes de victimes pour des fins non encore élucidées. 

Rien que par ce témoignage, l’on se rend compte que ces arrestations devront conduire à la déforestation pour connaitre ce qui se cache en réalité sous les arbres. Non sans raison, car ces « vulgus » qui ne sont en réalité que de rabatteurs ou de chasseurs, ne possèdent aucune compétence en chirurgie aussi pointue que la manipulation des organes qui, avant leurs transplantations, doivent être conservés en vie, même en dehors du corps humain.

D’où, la police a intérêt à ratisser large avec des enquêtes très poussées sur les entrées de matériels médicaux destinés au bloc opératoire, vérifier l’identité de chaque expatrié entré en RDC détenant une certaine compétence en chirurgie et surtout connaître leur emploi du temps et où et surtout pour qui travaillent-ils. 

Aujourd’hui à Kinshasa, les hôpitaux indiens pullulent à travers la ville et Dieu seul sait s’ils sont bien contrôlés et si les services de renseignements ont un œil dans ces activités. Aussi, il n’est un secret pour personne que l’Inde est une plaque tournante pour le trafic d’organes. Sans vouloir accuser qui que ce soit, il est important que les autorités revoient la façon d’octroyer des autorisations aux médecins étrangers surtout, d’ouvrir de cabinet en RDC, car la vie et la sécurité des Congolais en dépendent.

S’agissant de celui qui a fait le témoignage, il faut signaler il avait été arrêté à Makala, accusé de banditisme aggravé. Mais il venait d’être libéré fraîchement. Ce qui est gravissime, parmi les kidnappeurs, il y a un agent du secrétariat général de PTNTIC dénommé Niari Mambia Jean alias « Fashion », propriétaire d’une voiture IST « ketch » Jaune, avec vitres fumées.  Scooprdc.net apprend que cet agent a déjà été arrêté 7 fois et remis en liberté autant de fois après avoir payé à chaque fois 700$ aux magistrats. Aux services d’approfondir les enquêtes.

  • Bendélé Ekweya té

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