Réagissant au rapport Risque Pays RDC produit par les équipes de Bloomfield pour l’année 2023 et présenté lors de la conférence qui s’est tenue mercredi 28 juin 2023 à Kinshasa et à laquelle 4 panels ont été modérés et débattus par d’éminents acteurs politiques, économiques et sociaux, le ministre des finances Nicolas Kazadi a loué les exploits de la société Mining Engineering Services (MES) dont le champ d’activités se trouve dans le grand Katanga.
«… Pour vous montrer que nous sommes dans l’action, c’est dans l’exemple mené par le groupe MES, un groupe qui se distingue par la capacité de production de 15 mille à 16 mille tonnes de maïs annuelles sur 2000 hectares. Ce groupe détient aujourd’hui la minoterie la plus importante du pays et je crois même de la sous-région, de 10.000 tonnes de sacs de farine par mois. Un projet qui a été mis en œuvre dans notre pays, un projet exemplaire. Un projet qui a coûté 90 millions USD et qui aujourd’hui, est en train d’arriver à maturité, c’est-à-dire à la fin du remboursement aux bailleurs. Le même groupe est en train de développer au moment où nous parlons, une extension à travers une provenderie qui pourra nous permettre de passer de 200 mille œufs par jour à 500 mille pour un marché au Katanga qui se chiffre à 1 millions d’œufs par jour. Ce projet s’inscrit dans la logique de la substitution des importations, c’est un projet en cours et qui montre que le changement est possible, nous pouvons relever les défis qui ont été mentionnés dans le rapport, mieux nous sommes en train de les relever », a loué l’argentier congolais les exploits dans le domaine agricole et fermier du groupe MES.
Pour le même groupe dans le secteur minier, Nicolas Kazadi n’a pas tari d’éloges. « Dans le même esprit pour sortir de cette spécialisation minière, le gouvernement est clairement engagé dans ce que l’on a appelé la diversification transversale au sein du secteur minier, le même groupe MES est aujourd’hui est en train de lancer une usine de câbles électriques en cuivre avec une capacité actuelle de 60Km de câble par mois qui sera bientôt portée à 200Km de câbles par mois. Le groupe produit également des poteaux électriques, des transformateurs, des anodes avec le recyclage des batteries », a-t-il fait savoir à l’assistance.
Il faut indiquer en ce qui concerne MES que c’est un regroupement d’entreprises chapeauté par l’homme d’affaires indo-canadien Rahim Dhrolia, composé de sociétés Terra qui a de vastes champs et produit du maïs grain à Kasenga, African Milling qui est une gigantesque minoterie basée à Lubumbashi et qui transforme en farine le maïs produit à Kasense, CongOeufs qui élève des poulets et produit des œufs à Lubumbashi, Sotrafer pour la fabrication de fer, Anados pour le recyclage des batteries usagées en produisant des anodes, et Clean Congo qui transforme les huiles usagées en Fuel-oil pour l’alimentation des fours en substitution au gasoil, mais aussi en briquettes de charbon utilisées pour l’amorçage des fours. A ces entreprises, il faut ajouter Congo Câbles et Tranformers (CCT), Congo Piping Sas et Rainbow.
Avec la devise « Les ordures des uns peuvent être l’or des autres », Rahim Dhrolia et son groupe MES ont développé un système vertueux d’économie circulaire et de développement d’une chaîne de valeur, estimant que les opportunités pour l’agriculture, l’industrie et la gestion des déchets peuvent être exploitées pour améliorer les moyens de subsistance et réduire la pauvreté.
