À six mois des élections générales en République démocratique du Congo, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a révélé que les opposant ne seraient surement pas prêts pour affronter les urnes et se livrent à des actes contraires à loi, pour jeter un discret sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a récemment, après avoir convoqué l’électorat, démarrer le train pour les élections prévues le 20 décembre de l’année en cours.
Selon Patrick Muyaya qui intervenait dimanche 25 juin dernier dans le journal télévisé de TV5, les contestations aux élections sont inhérentes à tout processus électoral, en évoquant qu’en 2006 par exemple, Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire, qui n’avait pas participé à ce scrutin, il y a eu 2011, il y a eu 2018, et qu’ensuite il y a toujours cette vague des contestations qui a été observée. Il a aussi fait savoir la volonté politique de mettre les moyens pour le bon déroulement des élections en RDC.
« Il faut observer qu’aujourd’hui le président de la CENI a annoncé la convocation de l’électorat. Même quand on annonçait le calendrier électorat, personne n’y croyait. Mais actuellement nous disposons d’un fichier électoral avec plus de 44 millions des Congolais enrôlés. Nous avons réglé pour la plupart les écueils autour du financement de ce processus. Je pense que les opposants qui ne sont sûrement pas prêts, s’y attellent à jeter un discret sur le processus électoral et ne reconnaissent pas à la fois les efforts qui ont été fournis par le gouvernement, dans un contexte difficile, où il fallait financer la CENI, en même temps la guerre qui sévit dans la partie Est du pays », a éclairé Muyaya sur la question de la journaliste en rapport avec les élections futures en RDC.
Pas de dictature ni de régime totalitaire, pas de déviationnisme…
Dans cette même direction, au sujet d’une prétendue dérive du pouvoir, Patrick Muyaya a, dans la foulée condamné toutes les formes de violences d’où qu’elles viennent, notamment en rapport avec la dernière marche de l’opposition dispersée à Kinshasa le 20 mai dernier, mais aussi a condamné les comportements irresponsables de certains opposants qui ont incité publiquement les jeunes à s’attaquer aux éléments de la police.
« Les images que vous ne montez pas, comme celles de Martin Fayulu demandant aux jeunes de s’attaquer à la police, les images que vous cachez d’autres sont celles du chef de l’Etat qui a rendu visite aux 27 policiers blessés. Nous avons déjà dit non à la violence, car elle n’a pas sa place dans une démocratie. Les policiers qui ont tapé le petit garçon sont condamnés. Le président de la République est allé personnellement au chevet de ce garçon », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Patrick Muyaya a fait savoir au cours de cet entretien que le gouvernement est sur plusieurs fronts, notamment de la sécurité à l’Est. Cependant, à l’en croire, certaines attitudes et comportements chez les opposants qui peuvent toucher à la sécurité du territoire, ne resteront pas impunis, bien que ces derniers évoquent un acharnement et une méthode que le pouvoir en place utiliserait pour écarter certains potentiels candidats à la présidentielle.
« Vous ne pouvez pas empêcher aux services de sécurité de faire leur travail. Un certain camp politique aurait dit que nous préparions la loi Tshiani pour écarter un candidat. Je rappelle ici qu’il n’y a aucune dérive autoritaire, lorsqu’il faut faire respecter l’autorité de l’État. Aujourd’hui, malheureusement il y a des gens qui pensent que par la voix des urnes, ils ne pourront pas nous battre, qui n’ont d’ailleurs pas d’idées à apporter dans le fond, et misent sur la violence, pour arrêter subitement le processus électoral et nous faire reculer. Nous allons nous aligner derrière le président de la République pour que personne ne perturbe ce processus démocratique que nous voulons consolider. C’est l’occasion pour les opposants de quitter tous ces subterfuges-là, et de venir avec des propositions concrètes », a déclaré Patrick Muyaya.