« Sans aucune norme professionnelle et sans aucun respect revenant à un parlementaire, la carte d’identité du sénateur a été saisie par les agents de la DGM. Vive la dictature au pays de Lumumba », a écrit samedi 17 juin 2023 l’ancien premier ministre Augustin Matata sur son Twitter avant d’incriminer le président du Sénat et le PG près la Cour de cassation : « Le Pdt du Senat Bahati et le Procureur général Jean-Paul Mukolo ont été instruits par la Haute Hiérarchie pour attendre la fin de la session ordinaire afin de permettre au Bureau du sénat de l’Union sacrée de lever mes immunités de manière illégale. Où est parti l’Etat de droit ? ».
Du coup, les armées numériques alliées à l’auteur de la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo, ont enflammé la toile. Interrogées vite par les confrères de Top Congo, les autorités de la DGM (Direction générale des migrations), n’ont pas voulu passer cette forfaiture de l’homme à la cravate rouge.
« La DGM n’a posé aucun acte pour empêcher à Matata Ponyo de voyager. Il s’est présenté en retard à l’aéroport et n’a pas voulu se plier aux formalités d’usage. Il n’y a aucune interdiction contre lui, s’il remplit les formalités mais surtout s’il arrive à l’heure, il voyagera normalement ».
Encore une fois, l’ancien premier ministre devenu opposant, est rattrapé dans ses mensonges par lui érigés en mode de victimisation pour s’attirer non seulement la sympathie de Congolais qui ont une mauvaise image de sa gestion de quatre ans à la Primature, mais aussi celle de ses partenaires occidentaux. Mais seulement, ses mensonges ne tiennent toujours pas débout et le discréditent davantage. « Même si le mensonge prend généralement l’ascenseur, la vérité qui vient par les escaliers finit toujours par arriver », a chanté un célèbre musicien congolais.
