La Dynamique Progressiste de l’Opposition (DYPRO) vient d’adresser, lundi 12 juin 2023, une correspondance au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, avec comme objet : désignation du porte-parole de l’opposition, ce, conformément à la loi 07-008 du 4 décembre 2007 et aux différentes dispositions pertinentes de la Constitution.
Juriste de formation et actif au barreau sans compter ses activités politiques, Constant Mutamba, président de la DYPRO veut saisir la balle au bond en ce moment où la classe politique congolaise s’apprête à affronter les élections générales au mois de décembre prochain. En effet, c’est effectivement depuis 2007 que cette fameuse loi a été promulguée, mais suite à l’imbroglio à la bipolarisation de l’opposition, cette loi n’a jamais été appliquée.
Ici, l’ancien mandataire de la SCTP place le gouvernement devant ses responsabilités, car longtemps restée lettre morte et pourtant une disposition constitutionnelle, la gratuité de l’enseignement élémentaire est devenue effective sous Félix Tshisekedi. Or, la désignation du porte-parole de l’opposition est une disposition constitutionnelle, appuyée par la loi du 4 décembre 2007. Et si l’Assemblée nationale crevait l’abcès sur la désignation du porte-parole de l’opposition !
Une chose sûre est que la DYPRO lorgne sur ce poste, car elle se dit avoir fait le choix d’être le contre-poids à travers ses contre-propositions et surtout son accompagnement du processus électoral pendant que d’autres opposants cherchent à retenter l’expérience du glissement à la fin d’un mandat.