Afflux des réfugiés dans le Bas-Uele : La sénatrice Carole Agito avertit l’ONU !

La sénatrice Carole Agito Amela, élue de la circonscription du Bas-Uele, a informé Jean Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, sur la situation sécuritaire préoccupante qui sévit dans sa province. C’était lors de la rencontre entre le Bureau du Sénat, avec en tête son président Modeste Bahati Lukwebo, et une forte délégation onusienne conduite Jean-Pierre Lacroix.

La Questeure de la Chambre haute du parlement congolais a saisi cette occasion pour exprimer vivement son inquiétude sur la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays, particulièrement dans le territoire de Anga dans la province du Bas Uele. 

Selon la sénatrice Carole Agito, sa province fait face, depuis quelques jours, à un afflux des réfugiés ayant fui la guerre et les violences en République Centrafricaine, au Tchad et d’autres pays frontaliers de la RDC. L’élue du Bas-Uele redoute que ces réfugiés venus des pays voisins soient à la base de la prolifération des groupes armés qui pourraient semer la terreur dans cette partie du pays. Car, pour la sénatrice, il vaut mieux prévenir, avant qu’il ne soit trop tard.

Jean-Pierre Lacroix qui a apprécié la démarche de la sénatrice Carole Agito a promis de débattre de la question avec la cheffe de la MONUSCO, pour voir, avec l’implication des autorités congolaises, comment renforcer la protection civile dans cette partie du pays.

Il sied de signaler que la rencontre du secrétaire général adjoint des Nations unies avec les membres du bureau du Sénat s’est déroulée au cabinet du Speaker de cette institution. C’était l’occasion pour Jean-Pierre Lacroix de parler de la situation sécuritaire, la protection civile et des préparatifs du retrait définitif de la Monusco de la RDC.

A noter que le SGA des Nations unies revenait d’une mission d’inspection  dans la province de l’Ituri où il a visité plusieurs localités dont Djugu, foyer des violences récurrentes.

  • Bendélé Ekweya té

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