Aucun vice n’est beau, mais le plus laid de tous, c’est de mentir, ont appris plusieurs générations à l’école primaire, y compris celle de l’ancien premier ministre Augustin Matata, actuellement opposant, qui a étudié selon ses propres mots, au village. Donc, point de pitié pour le menteur Matata qui s’est hasardeusement amusé dans le domaine de la balistique dont il est véritablement nul et ignorant, en cherchant tout simplement à charger maladroitement le régime Tshisekedi dans les bavures policières lors de la marche du 20 mai dernier, tout ça pour s’attirer la sympathie de ses parrains. Mais c’était sans savoir que son mensonge allait être vite découvert par les experts de ce domaine militaire.
En effet, faisant le week-end dernier le bilan de leur marche d’opposition juste après sa dispersion, l’ancien premier ministre Matata Ponyo qu’entouraient ses pairs Katumbi, Sesanga et Fayulu, a sorti de sa poche deux douilles apparaissant de loin comme celles de cartouches d’Uzi ou d’AK 47, qui auraient été, d’après lui, tirées par les policiers pour attenter à leur vie.
« Des balles réelles ont été utilisées. Des balles réelles. Voilà les résidus qui sont tombés dans les véhicules des leaders de l’opposition », a déclaré pince-sans-rire Matata Ponyo au cours d’un point de presse en brandissant deux douilles.
Mais selon les spécialistes de la balistique, il est impossible, vraiment impossible que la douille d’une balle tirée aille loin. Elle tombe toujours aux pieds du tireur. D’où, estiment ces spécialistes de la balistique, si Matata Ponyo a ramassé des douilles dans son véhicule, ce que le tireur y était installé. question : Est-il lui qui tirait sur les manifestants ?
Cette question qui appelle à une enquête sérieuse de la justice militaire, vaut son pesant d’or du fait que le garde-du-corps de Moïse Katumbi qui le couvrait dans sa fuite contre le gaz lacrymogène, a brandi inconsciemment la crosse de son revolver accroché à sa ceinture derrière le pantalon. A-t-il l’autorisation de port d’arme ? Autant de questions qui nécessitent sérieusement une enquête minutieuse de la justice d’autant plus que les communicateurs des leaders de l’opposition, particulièrement ceux d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont, avant la marche, annoncé à la télévision tout comme dans les réseaux sociaux, les germes de la violence par eux bien planifiés. Pas seulement que ces « chiens méchants » aboyaient ainsi, mais leur leader Martin Fayulu a aussi, lors de la marche, vidéo faisant foi, appelé les manifestants à jeter des projectiles sur les policiers. Ordre bizarre !
Dans l’établissement de la responsabilité, autant les policiers arrêtés pour la maltraitance du mineur Roger Masasu junior seront jugés, autant les appelants à la violence dans le camp de l’opposition doivent l’être aussi.
Somme toute, au-delà de l’établissement des responsabilités, Augustin Matata devra, pour son mensonge au grand jour, se sentir gêné devant ses parrains occidentaux qui disposent des experts ayant tellement une connaissance aguerrie dans la balistique et qui savent qu’il a menti, noircissant ainsi sa cravate rouge.