Ville de Kinshasa : La Maison communale de Lingwala au bord de l’implosion !

Alors que le Président Félix Tshisekedi avait lors de la Cop-26 à Glasgow en Écosse, pris des engagements pour, non seulement la conservation de la forêt du bassin du Congo, mais également de recouvrir des espaces souffrant de la déforestation en initiant un projet ambitieux de planter un milliard d’arbres, le nouveau bourgmestre de la commune de Lingwala lui, ne l’entend pas de cette oreille au point d’abattre sans raison apparente, tous les arbres dans l’enceinte de cette commune du centre-ville.

En effet, au moment où le monde lutte contre la déforestation et multiplie des appels à la protection des arbres, ce Congolais de la diaspora, Norbert Mushinga Nzindula, devenu bourgmestre se distingue déjà dans sa gestion très atypique, à en croire ses collaborateurs qui l’accusent d’entretenir un climat de tension entre lui et son adjoint y compris d’autres collaborateurs. Non sans raison, car dans l’affaire de l’abattage de ces arbres, il lui a été suggéré d’en parler avec la hiérarchie en charge de l’environnement au regard des engagements pris par la RDC dans des réunions de haut niveau sur la protection des essences forestières, mais l’homme n’a pas voulu y prêter attention.

Outre sa gestion opaque, l’homme est accusé d’avoir introduit une « milice » non autrement identifiée dans la commune pour sa propre sécurité. Et pourtant, la commune de Lingwala est dotée d’un commissariat de police qui est chargé entres autres de la sécurité de la commune et de l’autorité. Mais le nouveau bourgmestre a préféré se passer de ces services, pour imposer à la commune des hommes dont lui seul connait leurs origines et provenances. Cette méfiance ainsi créée entre le commissariat de Lingwala et l’autorité communale, présagerait de graves crises dans un avenir proche.

D’après les agents de la commune, leur patron Norbert Mushinga Nzindula souffrirait d’un complexe de supériorité du fait qu’il serait « professeur » d’université et « mikiliste » (Ndlr : Congolais vivant en occident). Il a par exemple, déplorent ces agents de la Commune, retourné certains d’entre eux à la maison sans motif, pour y placer ses hommes, alors que ces gens sont fonctionnaires de l’État.

Toujours dans ses excès, apprend scooprdc.net, l’homme aurait même menacé les agents de l’ANR affectés à la commune de les expulser de cette enceinte s’ils ne se tenaient pas à carreau. Ce, parce que le chef de ces derniers lui aurait reproché l’usage par lui, de deux sceaux différents, l’un sec et l’autre à tampon pour la même administration. 

Dans les coulisses de la commune, l’on apprend qu’un rapport détaillé sur ses excès est en train d’être rédiger pour mettre l’autorité urbaine au courant.

  • Bendélé Ekweya té

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