Dans un communiqué publié lundi 22 mai 2023, soit deux jours après la marche des opposants organisée à Kinshasa, les États-Unis ont déclaré leur préoccupation concernant un usage disproportionné de la force par les forces de sécurité en réponse aux manifestations, y compris l’agression d’un mineur décriée aussi par notre média Scooprdc.net (lire l’article : Marche à Kinshasa : Encore et toujours cette police de Sylvano Kasongo qui fait le lit aux opposants pour discréditer Tshisekedi ! et regarder la caricature : Une police professionnellement professionnelle…)
« L’engagement des États-Unis en faveur du droit de se réunir, de la liberté d’expression et de la liberté de la presse est inébranlable ; ces droits sont le fondement d’une démocratie saine. Nous soutenons le droit du peuple congolais à manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations. Nous soulignons l’importance d’exercer ces droits de manière pacifique », lit-on dans ce communiqué.
Cependant, les USA disent saluer dans le même document l’engagement rapide du gouvernement de la RDC à avoir identifié et détenu les agents de sécurité responsables de cet usage disproportionné de la force et accueillent l’affirmation par le ministre des Droits Humains de l’importance de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme.
Au sujet de cet engagement salué par les USA, il y a lieu de signaler la descente du vice-premier ministre de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi, dans la famille du mineur Roger Masasu malmené par les policiers pour un réconfort moral. Il a farouchement désapprouvé le comportement de ces policiers et a promis des sanctions exemplaires à leur endroit.
En même temps, le président de la République est descendu personnellement visiter les victimes de cette marche sans distinction en vue de leur apporter un réconfort moral. Parmi ces dernières figurent une vingtaine des policiers et le mineur Roger Masasu.
Dans sa ronde dans les centres hospitaliers, Félix Tshisekedi a commencé par visiter le jeune Roger Masasu dit Junior, interné au quartier Debonhomme. Devant ses parents, le président de la république a longuement échangé avec cet enfant. « Malgré sa délinquance juvénile, rien ne pouvait expliquer la violence disproportionnée exercée sur lui », a déploré Félix Tshisekedi et promis des sanctions contre ses agresseurs policiers déjà aux arrêts.
La Clinique La candeur de Limete a reçu 18 policiers blessés par des jets de pierre au niveau de l’avenue Kianza, réputé repère des jeunes délinquants kulunas. Ici, 8 blessés légers sont sortis de l’hôpital ce matin tandis que 11 portent encore des symptômes de traumatisme intracrânien. Et malgré leur état relativement stable, ils attendent des examens approfondis.
Les policiers victimes ont raconté au président de la République le récit des attaques à la machette et autres gourdins de la part des gangs coalisés dont ils étaient victimes. Réconfortés par la visite du président de la république, ces policiers ont réaffirmé servir sous le drapeau malgré les attaques subies.
Le président de la république Félix Tshisekedi a bouclé sa tournée par l’Hopital HJ de Limete qui a reçu aux services d’urgence la journaliste Djoko. La rédactrice de la web télévision Congo Lisanga était prise en étau par deux gangs qui voulaient lui ravir son matériel de travail. Après avoir résisté, elle s’en est sortie avec un coup de machette à la tempe. Sa vie est hors du danger et elle poursuit des soins appropriés.
Partout où le Chef de l’Etat est passé, la prise en charge est assurée par l’Etat congolais. Et partout, aucun mort n’a été signalé ni constaté, contrairement aux rumeurs répandues par certains politiques en quête du sensationnel.
Il est important de rappeler que l’acte humaniste posé par le président Tshisekedi n’avait jamais été posé par son prédécesseur dans toutes les marches opprimées par les forces de l’ordre pendant son règne.
