A la 96ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 28 avril dernier, le président de la République, Félix Tshisekedi, a évoqué le dossier des conflits entre les organes statutaires au sein des entreprises du Portefeuille de l’Etat et des établissements publics.
Pour mettre fin aux chamailleries entre les différents protagonistes, tout en invitant ces derniers à mettre un terme, une fois pour toutes, aux mauvaises pratiques du passé, Félix Tshisekedi a chargé la ministre d’Etat, ministre du Portefeuille ainsi que les ministres sectoriels de s’impliquer activement pour ramener la paix, et faire respecter les lois et règlements en matière de gestion des entreprises, sans lesquels aucune des réformes d’envergure envisagées ne saurait voir le jour, rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement dans son compte-rendu.
L’Inspection générales des finances s’est vus aussi ragaillardie par le président de la République qu’il a chargée de s’assurer de l’application stricte des dispositions contenues dans les décrets créant et organisant les fonctionnements des différentes entreprises et établissements publics, notamment le nombre des participants requis aux réunions des Conseils d’administration, les droits et avantages sociaux octroyés aux mandataires actifs et non actifs, ainsi qu’aux censeurs et représentants des ministres, mais aussi de respecter le fonctionnement de ces entités avec les nombres d’agents définis dans le cadre organique de chacune d’elles.
Il faut rappeler que tout récemment, une embrouille a caractérisé la cohabitation entre le PCA et le DG de la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC). Michel Eboma et Marcellin Bilomba ont étalés sur la place publique leur discorde au sujet de l’augmentation des rémunérations et autres avantages. L’IGF a dû intervenir pour donner un avis technique en commençant par rappeler quelques dispositions du Droit OHADA. Jules Alingete a listé les indemnités qui constituaient des avantages réguliers dont le paiement ne poserait aucun problème, et celles dont la libération constituerait un cas de détournement des deniers publics.
Avec ce réconfort présidentiel, l’IGF interviendra dans les conflits entre mandataires des entreprises et établissements publics en ce qui concerne les aspects purement financiers.