Pour la deuxième fois depuis quatre ans qu’il est au pouvoir, le président Félix-Antoine Tshisekedi a honoré les professionnels de la presse, ce mercredi 03 mai 2023, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse organisée à Fleuve Congo Hôtel.
« Soyez rassuré, Excellence, que les journalistes et acteurs des médias congolais apprécient à leur juste valeur cet Honneur et cette proximité », a félicité Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l’ONG Journaliste en danger (JED), cette présence du chef de l’Etat parmi les professionnels des médias.
Dressant le bilan de Félix Tshisekedi et celui de son gouvernement sur l’exercice de la liberté de la presse, Tshivis Tshivuadi note des progrès quand même considérables pendant les quatre ans de mandat du fils d’Etienne Tshisekedi, caractérisés notamment par deux notes très positives.
Il y a 4 ans, la RDC occupait la 154ème place au Classement mondiale de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières, qui est une organisation connue et reconnue à l’International pour sa rigueur et pour son sérieux. Ensuite, nous sommes passés à la 150ème place en 2020 ; et à la 125ème place en 2021, aujourd’hui au dernier classement qui vient d’être publié, il y a quelques heures, la RDC se positionne à la 124ème place. En quatre ans donc, et sous votre leadership, la RDC a gagné 30 places dans ce classement qui est le baromètre mondial de la démocratie », a révélé le SG de JED.
RSF et JED mettent également à l’actif du président Tshisekedi la nouvelle loi sur la presse que la RDC vient de se doter après être régie depuis 1996 par celle datant de l’époque de la dictature sous le Maréchal Mobutu, jugée obsolète et répressive pour la liberté de la presse.
« Aujourd’hui, 27 ans après, la RDC vient de se doter d’une Nouvelle Loi sur la Presse, plus moderne, et plus protectrice pour les journalistes », se réjouissent les deux organes de défense des droits des professionnels des médias.
Et Tshivis Tshivuadi de donner une mention spéciale à Fatshi : « C’est ici le lieu de saluer ces efforts de votre gouvernement, et l’implication personnelle de notre ministre de la Communication et médias, qui ont permis tant soit peu de redorer l’image d’un pays longtemps présenté comme l’un des plus dangereux pour les journalistes ».