Le mardi 25 avril dernier, au Palais présidentiel situé dans la capitale politique de Kitega, le président de la République burundaise le général Evariste Ndayishimiye, a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC auprès de la République de Burundi, Willy Mulamba Mabika.
Au cours de cette audience et d’un tête-à-tête d’une durée de 45 minutes, le président Ndayishimiye a souligné le caractère particulier des rapports existant entre les deux pays, lesquels partagent non seulement, une frontière commune, mais aussi une histoire commune.
Saisissant cette occasion, le chef d’Etat burundais a réitéré sa volonté, maintes fois renouvelée, d’accompagner et d’appuyer son frère le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans ses efforts tendant à restaurer la sécurité et la paix dans la région des Grands Lacs, paix sans laquelle toutes les perspectives de développement de deux pays ne seraient que des vœux pieux. Par la suite, il s’est réjoui du choix porté sur la personne de Mulamba Mabika par son homologue congolais afin de le représenter au Burundi, en raison du fait que ce dernier a, non seulement participé à de très nombreuses négociations de tous ordres entre les deux pays, mais aussi, justifie d’une grande proximité et d’une forte pénétration dans les sphères politico-économico-sécuritaires du Burundi, pays où il avait, du reste, vécu pendant un certain nombre d’années.
Willy Mulamba Mabika qui est âgé cette année de 57 ans serait, de l’avis du très respecté analyste stratégique Jean-Jacques WONDO, un choix de la raison car, il est l’un des rares Congolais qui pourraient efficacement travailler et consolider les relations avec le Burundi où il est fort apprécié et a des relations à un très haut niveau.
Notons pour terminer que cela fait plus de sept ans que la RDC n’était plus représentée au Burundi par un ambassadeur, donc, c’est l’image même du pays que l’ambassadeur Mulamba a la charge de réhabiliter, à commencer par le bâtiment abritant tous les services de la représentation, lequel se trouve aujourd’hui dans un état de quasi abandon, c’est autant dire l’ampleur de la tâche qui attend le nouvel ambassadeur de la RDC au Burundi.