Meurtre de Gaby Bembi, chauffeur de la Monusco : Quatre policiers fugitifs activement recherchés !

Le commissaire provincial a.i de la Police nationale congolaise ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, a largué, lundi 17 avril dernier, un avis de recherche contre quatre policiers impliqués dans le meurtre du chauffeur de la Monusco, Gaby Bembi, décédé à cause de la torture.

Ces quatre policiers fugitifs sont en cavale après leur forfait commis le 09 avril dernier sur ce père de famille âgé de 52 ans. Il s’agit du commissaire adjoint Victor Abilinda Mogbai, des brigadiers chefs Gérôme Kadiaku Ediete alias Baleli et Yannick Mayemba Bavuidi ainsi que de l’AP2Cl Epanzo Mobao alias Netho (photo en illustration).

Selon l’avis de recherche, ils sont tous poursuivis du chef de meurtre et violations des consignes. Les destinataires de cet avis de recherche que sont l’ANR, la DGM, le DRG, l’Auditorat militaire, la 14ème Région militaire, la LNI et toutes les unités du Commissariat provinciale de Kinshasa, sont priés, en cas de leur découverte, de les interpeller et les acheminer à l’Etat-major Commissariat provincial de la Police ville de Kinshasa, au Groupe de lutte contre la criminalité et stupéfiants ou au poste de la police le plus proche sous une bonne escorte, souligne l’avis de recherche qui indique le numéro de contact (0998000900).  

Ce changement de qualificatif de la bavure commise par ses policiers dans son deuxième communiqué, apaise les avocats, notamment Me Peter Ngomo qui avait déjà contacté l’auditeur supérieur pour que le général Sylvano Kasongo, au moment opportun, comparaisse pour s’expliquer sur son communiqué du 10 avril dans lequel il a affirmé que l’infortuné Gaby Bembi avait piqué une crise qui a dû entrainer sa mort pendant son acheminement avec d’autres co-accusés à la police.

Maintenant que le général Sylvano Kasongo reconnait qu’il s’agit d’un meurtre et non d’une crise piquée, il peut échapper à la comparution, contrairement au général Jean de Dieu Oleko dans l’affaire de l’assassinat de Floribert Chebeya en 2010 qui avait sué abondamment devant le Tribunal pour ce genre d’incises mensongères dans le communiqué.  

  • Bendélé Ekweya té

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