Belgique : Josée Monali Wey, une bailleresse escroc retrouvée à Bruxelles et domiciliée au Cabinet d’avocats Berenboom & Associés

Si comme les juristes le disent toujours qu’« un criminel revient toujours au lieu du crime après son forfait », Mme Josée Monali Wey, ancienne bailleresse de l’ancien premier ministre congolais Bruno Tshibala, a révélé elle-même sa cachette après avoir commis un abus de confiance caractérisée par l’escroquerie perpétrée sur son ancien locataire.

Par enchantement, cette dame qui a fui avec la garantie locative de Bruno Tshibala de 78 mille USD a pensé par l’entremise de son avocate, Me Ariane Joachimowicz du cabinet d’avocats Berenboom basé à Bruxelles, intimider la rédaction de Scooprdc.net pour obtenir l’écrasement des articles sur sa sale besogne. C’était sans compter avec le sang froid et le professionnalisme qui caractérisent le directeur général de ce média en ligne congolais qui a débouté l’avocate belge.

En effet, dans une série d’articles, Scooprdc.net a, en 2019, publié des informations sur l’escroquerie dont l’ancien premier ministre Bruno Tshibala, sans le citer, avait été victime de la part de sa bailleresse (lire les articles : Justice : Mme Josée Monali Wey recherchée par Interpol pour escroquerie de 78 mille USD ; Bailleresse escroc : Mme Josée Monali Wey aperçue en Belgique).

Alors que cette histoire semblait être oubliée, voilà qu’un agent de DHL appela le DG de Scooprdc.net le 1er mars 2023, soit plus de trois ans après, pour lui signifier qu’il avait son colis. Rendez-vous est pris au bureau du média en ligne à Kinshasa-Bandalungwa. Et lorsque le colis est déballé par le destinataire, c’est une lettre de sommation de l’avocate Ariane Joachimowicz du cabinet Berenboom qu’il découvre. Cette dernière, au nom de sa cliente Josée Monali Wey, oblige Scooprdc.net, non seulement d’écraser tous les liens d’articles relatifs à sa cliente mais aussi de payer 25 mille euros de dommages et intérêts à celle-ci.

Dans sa réponse après deux jours, le DG de Scooprdc.net démontrera à l’avocate que sa cliente ne lui avait pas dit la vraie vérité et que l’acte par elle commis n’a pas d’autre appellation que l’escroquerie parce qu’ayant fui avec la garantie locative d’autrui, prenant l’avion avant l’heure convenue pour la restitution de cette garantie.

Mais comme généralement aucun avocat ne s’avoue vaincu, ce qui étonnerait même les juges, malgré toutes les preuves lui fournies par l’ancien premier ministre Bruno Tshibala que sa cliente n’a jamais restitué sa garantie locative, l’avocate belge s’est obstinée à défendre sa cliente d’escroc qui a élu domicile dans son cabinet.

Si Mme Josée Monali Wey a fait son apparition à travers le cabinet d’avocats Berenboom bien que sur Internet personne ne peut voir sa photo, d’ailleurs ce qui démontre la nébulosité de sa vie mafieuse, c’est parce que sur google lorsque l’on tape son nom, c’est la série d’articles de Scooprdc.net la traitant d’escroc qui apparait. Eclaboussure qu’elle a du mal à digérer !

Pour rappel, lorsque Sylvestre Ilunga Ilunkamba est nommé premier ministre par le président Félix Tshisekedi pour former le gouvernement de coalition FCC-CACH en 2019, Bruno Tshibala qui était le dernier premier ministre de Joseph Kabila devait lui laisser la résidence bien qu’assurant les affaires courantes. C’est pendant cette période de transition que Bruno Tshibala était obligé de chercher une autre résidence d’habitation. Il signera personnellement un contrat de bail avec Mme Josée Monali pour un loyer de 13 mille USD par mois, versant une garantie locative de six mois, soit 78 mille USD pour une villa sur l’avenue de la Justice non loin de l’avenue Batetela, dans la commune de la Gombe. En plus de cette garantie locative, Bruno Tshibala avait versé aussi un paiement anticipatif de trois mois de loyer.      

Plus tard, Mme Josée Monali Wey vendra cette parcelle, d’après les informations parvenues à Scooprdc.net aux nouveaux bonzes du pouvoir à au moins 4 millions USD. Mais au lieu de restituer les 78 mille USD d’autrui de garantie, elle s’arrangera à se soustraire et prendre l’avion avant l’heure du rendez-vous fixé à son locataire pour la restitution de sa garantie. Et depuis lors, elle s’était perdue dans la nature. C’est cette escroquerie que Scooprdc.net a dénoncé bien que son avocate de belge ne veut pas entendre ce terme. Le média en ligne est resté intransigeant : aucun article ne sera retiré de son site web aussi longtemps que le litige n’est pas réglé.   

De son côté, l’escroqué qui connait déjà où est domiciliée son ancienne bailleresse, est déterminé à rentrer en possession de son argent. Il est dans la démarche de saisir la justice belge. Dossier à suivre !

  • Bendélé Ekweya té

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